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La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

Au début de 1645, alors qu’Axel Lilienstern inquiète la Saxe électorale et que Koenigmark occupe la région de Brême, Torstenson pénètre en Bohême avec 16 000 hommes et 80 pièces d’artillerie. L’empereur Ferdinand réagit : Hatzfeld, remplaçant l’inefficace Gallas à la tête de l’armée, réunit des forces austro-bavaroises : le corps de Götz (8 à 10 000 hommes) est rappelé de Hongrie, des unités saxonnes et l’armée bavaroise de Mercy et de Werth (4 000 hommes) viennent renforcer les corps impériaux. Sur les ordres de l’empereur, Hatzfeld se lance à la poursuite des suédois et se présente, le 24 février 1645 à Jankaw (ou Jankowitz), à la tête de 16 000 hommes (10 000 impériaux, 5 000 bavarois et plus de 1 000 saxons). Face à une telle armée, Torstenson ne peut réunir que 15 000 hommes (8 100 cavaliers, 6 100 fantassins et 800 dragons). Torstenson reconnait dans une lettre que le terrain était très défavorable. Mais, pressé par l’ennemi qui le poursuit, il décide d’accepter la bataille.

L’aile droite impériale, est formée de cavalerie sous de Werth. Le centre, commandé par Suys, est composé de l’infanterie. L’aile gauche de cavalerie, commandée par Götz est placée derrière un bois. L’aile droite suédoise est composée de cavalerie, commandée par Wittenberg et Torstenson. L’infanterie au centre est commandée par le général Mortaigne. L’aile gauche de cavalerie est commandée par Douglas.

L’aile gauche impériale commandée par Götz prend l’offensive mais se trouve désorganisée en traversant le bois. Wittenberg traverse alors la rivière Jankowa sur sa droite , se place sur la colline Chapel, à l’extrême droite, et repousse la cavalerie impériale. Celle-ci reflue alors sur les hauteurs en laissant son commandant, Götz, mort sur le terrain. L’aile gauche impériale parvient néanmoins à se reformer en bataille sur la colline derrière le bois.  Hatzfeld avait fait suivre Götz par l’infanterie de Suys pour le soutenir. Si l’infanterie parvint à traverser le bois en bon ordre, l’artillerie ne parvint pas à suivre (9 pièces et toutes les munitions restèrent empêtré dans le bois). Les combats qui s’ensuivent dans les bois verront néanmoins la supériorité suédoise de feu annulée. Les Suédois poussent alors en avant et combattent sans relâche. Il faudra 3h30 (de 8 heures du matin à 11 heures 30), pour qu’ils parviennent à repousser l’attaque impériale. La capacité des suédois à se reformer rapidement aura été décisive. Mais si, à 11h30, Hatzfeld a ordonné la retraite, c’est pour reformer son armée sur sa seconde ligne, derrière le bois. Mais il n’a plus d’artillerie : 9 pièces (sur 26) et pratiquement toutes les munitions ont été perdues dans le bois.

Hatzfeld a fait pivoter sa ligne de front de 90° en arrière. Son aile droite, composée des rescapés démoralisés du corps de Götz et commandée par Bruay, est dorénavant appuyée sur la Jankowa. Son centre est toujours formé par l’infanterie de Suys et son aile gauche est dorénavant formée par la cavalerie de de Werth. A la grande surprise du général impérial, Torstenson fait alors placer une batterie d’artillerie, renforcée des prises ennemies, sur une colline face à la jonction de l’aile droite et du centre des impériaux. Ceux-ci, n’ayant plus aucune puissance de feu pour répondre, vont créer des sillons sanglants dans les rangs des bataillons de Suys. La première charge des escadrons de Douglas fait reculer les escadrons de Bruay derrière l’infanterie. Douglas lance alors 3 escadrons sur le brigade Zuniga qui, après avoir repoussé une première charge, rompt à la seconde. Douglas taille en pièce cette brigade et déborde toute l’aile droite impériale. Au centre, l’infanterie de Suys était parvenue à repousser l’infanterie de Mortaigne. Et sur l’aile droite impériale, de Werth a fait avancer si rapidement son aile de cavalerie qu’il parvient à surprendre la cavalerie de Wittenberg qui n’avait pas terminé de se réorganiser. De Werth parvient ainsi à repousser l’aile droite suédoise en lui infligeant de lourdes pertes. Il parviendra même à atteindre les bagages des suédois et à faire prisonnier la femme de Torstenson. Malheureusement, alors que de Werth aurait pu tourner toute l’aile droite suédoise, les bavarois ne surent résister à la tentation du pillage. Cinq escadrons seulement continueront leur marche. Mais le mal était fait. Plusieurs escadrons suédois ayant eu le temps de se reformer, et la seconde ligne étant restée intacte, Wittenberg lance une contrattaque et prennent, à leur tour, les bavarois par surprise. Ceux-ci se dispersent avec le butin qu’ils ont réussi à garder, et la femme de Torstenson est libérée. L’infanterie saxonne qui soutenait l’infanterie impériale, au centre, voyant les deux ailes impériales défaites, décide de battre en retraite, abandonnant l’infanterie impériale à son sort. A 16 heures, tout est terminé.

Ce jour-là, les suédois feront 4 000 prisonniers et six généraux impériaux dont Hatzfeld et Mercy, et prendront 77 drapeaux et étendards et 26 canons. Le maréchal Götz, le comte Bruay et le jeune Piccolomini y trouveront la mort.

Jankaw fut la dernière et la plus belle des victoires de Torstenson. Torstenson, l’un des meilleurs généraux suédois de l’époque était réputé pour son habileté à manœuvrer l’artillerie. La victoire de Jankaw fut attribuée à cette supériorité.

Armée impériale (Hatzfeld) : 10 500 cavaliers en 50 escadrons (210 chevaux par escadron), 5 000 fantassins en 6 brigades (833 hommes par bataillon), 500 croates et dragons, 26 canons, pour un total de 16 000 hommes.

Aile droite : cavalerie de de Werth (23 escadrons) :

Première ligne (Werth) : 12 escadrons bavarois formés des cuirassiers de Lapierre (2 escadrons), Alt-Kolb (2), Fleckenstein (2) et Gayling (3) et des arquebusiers à cheval d’Alt-Werth (2) et Sporck (1).

Seconde ligne (Trauditsch) : 3 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Trauditsch (2) et de Pompeji (1).

Troisième ligne (H. Mercy) : 8 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Jung-Nassau (2), Waldeck (2), Beck (2) et Hatzfeld (2)

Flanqueurs : croates

Centre : infanterie de Suys (6 brigades, 6 escadrons et 26 canons)

Première ligne : 6 brigades (bataillons) et 26 canons des brigades Zuniga (1000h), Zaradetzky (1000h), Suys (1000h), Holz (bavarois, 650h), Ruischenberg (bavarois, 700h) et Gil de Haas (bavarois, 650h). L’artillerie est composée de 4 pièces de 12 livres, 2 pièces de 6 livres et 20 pièces de 3 livres.

Deuxième ligne (Callenberk) : 6 escadrons saxons formés des régiments de cavalerie (demi-cuirasseirs) Callenberk (2 escadrons), Hanau (1), Schleinitz (1), Gersdorff (1) et Rukert (1).

Aile gauche : cavalerie de Götz (21 escadrons)

Première ligne (Bruay et Bassompierre) : 12 escadrons de cuirassiers impériaux de Pallavicini (3 escadrons), Henet (2), Neu-Piccolomini (3), Piccolomini (3), et pompeji (1).

Seconde ligne (Pompeji) : 9 escadrons de cuirassiers impériaux de Tapp (1 escadron), Bruay (2), Gonzaga (3), Salm (2) et Pompeji (1).

Flanqueurs : dragons.

Pour LM Tercios, les 18 bataillons d’infanterie sont classic squadron modernised, musket only.

Les escadrons de cuirassiers sont cuirassiers, pistol, les escadrons de demi-cuirassés saxons sont modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom) et les régiments d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusier, arquebus & pistol. Il est très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers) : si vous convenez de cette hypothèse, passez tous les régiments en modern cavalry demi-cuirassiers. Les escadrons de croates sont light horse, les régiments de dragons sont dragoons.

L’artillerie est composée d’un canon moyen et 3 canons légers.

Armée suédoise (Torstenson) : 16 000 hommes formés de 8 130 chevaux 47 escadrons de cavalerie (173 chevaux par escadron), 6 135 hommes en 8 brigades d’infanterie  (767 hommes par bataillon), 920 mousquetaires en 23 détachements et 60 canons.

Aile droite : cavalerie de Wittenberg (24 escadrons, 12 détachements de mousquetaires et 12 canons)

Première ligne (Wittenberg) : 13 escadrons et 12 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments de Fritzlaw (2 escadrons), Raabe (1), Margrave (2), Karl Gustav / Courlande (2), Jordan (2), Wittenberg (2) et gardes de Torstenson (600).

Seconde ligne (Goldstein) : 11 escadrons des régiments de Wiitkopt (2), Rochow (2), Axel Lillie (1), Galbrecht (2), Goldstein (2) et Derfflinger (2).

Centre : infanterie de Mortaigne (8 bataillons/brigades et 37 canons)

Première ligne (Mortaigne) : 6 bataillons et 33 canons des régiments de Wolckmar (676h), Paikull et Seestedt (955h), Mortaigne (670h), Wrangel et Linde (810h), gardes de Torstenson (776h, ancien Alt-Blau), ribbing et Stalarm (500h). Chaque brigade a 2 ou 3 pièces de 3 livres et le front de l’infanterie est couvert de 8 pièces de 24 livres et 10 pièces de 12 livres.

Seconde ligne : 2 bataillons et 5 canons de 3 livres (2-3 par bataillon) formés des régiments Lewenhaupt et Jordan (985h) et Axl Lillie et Koppy (763h).

Aile gauche : cavalerie de Douglas (23 escadrons, 11 détachements de mousquetaires et 11 canons)

Première ligne (Douglas) : 12 escadrons et 11 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments Landgrave (3 escadrons), Horn (2), Hammerstein (2), Douglas (2), d’Avangour (1) et Tideman (2).

Seconde ligne : 11 escadrons des régiments Muller (2), Pentz (1), Reuschel (2), Butler (1), Riesengrun (2), Dannenberg (1) et Reichart (2).

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie suédois sont des bataillons modern squadrons avec regimental gun. Le reste de l’artillerie est composée d’un canon lourd et deux canons moyens.

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom). Les petits détachements de mousquetaires (commanded shot) sont à simuler en les regroupant : 5-6 détachements réels de 40 hommes peuvent être simulés par une compagnie de mousquetaires command shot avec regimental gun, pour un total de 4 de ces unités (2 sur chaque aile de cavalerie).

Attention, toutes les unités d’infanterie suédoises avec regimental gun risquent de décoiffer !

Ci-dessus : plan de déploiement original.

Quelques cartes pour vous aider à préparer le terrain :

Phase d’approche :

Attaque dans le bois (les collines sont celles d’en bas sur la carte précédente) :

Ci-dessus : une autre représentation du combat sur l’aile droite.

Ci-dessous : plan simplifié d’après Guthrie (The later Thirty years War) :

Bien sûr, cela fait beaucoup de figurines à peindre : N’hésitez donc pas à diviser par 2 ou 3 ces nombres de bataillons et escadrons.

Stéphane Thion

Ordre de bataille d’après William P . Guthrie (1953).

La seconde bataille de Breitenfeld (2 novembre 1642)

La seconde bataille de Breitenfeld (2 novembre 1642)

Baner meurt en 1641 et Lennart Torstensson lui succède à la tête de l’armée suédoise. Son premier chantier est de remonter le moral et la discipline de ses troupes, le laissant sur la défensive, pendant que Wrangel lève des troupes en Suède. Face à lui, les impériaux, commandés par l’archiduc Leopold Wilhelm dont l’inexpérience lui avait fait adjoindre le prince Ottavio Piccolomini, essaye de le provoquer, sans succès.

Le 20 octobre 1642, Torstensson, rejoint par Wrangel et Konigsmark, met le siège devant Leipzig après avoir traversé l’Elbe. Leopold et Piccolomini se portent alors au secours de la ville à marche forcée. Mais Torstensson vient à leur rencontre, le 22 octobre, et dispose son armée à l’ouest, face aux villages de Lidenthal et Breitenfeld. L’armée impériale se déploie alors face à lui.

L’armée impériale s’établit à quelque 16 000 cavaliers (dont près de 5 000 Croates, Cosaques & Hongrois) en 71 escadrons (dont 16 escadrons de Croates, Cosaques & Hongrois), 10 000 fantassins en 10 brigades et 46 pièces d’artillerie.

L’armée suédoise s’établit à 10 000 cavaliers en 51 escadrons, à 10 000 fantassins en 11 brigades, 29 détachements de 40 mousquetaires et 70 canons (18 pièces lourdes & 52 pièces légères de bataillon).

 

L’armée Impériale

Général en chef : Archiduc Leopold Wilhelm de Habsbourg, assisté du lieutenant général prince Ottavio Piccolomini

Aile droite – H. Gonzaga

Premier échelon (Bruay) : 6 régiments de demi-cuirassiers en 13 escadrons (régiments Mislik, Alt-Piccolomini, Bruay, Montecuccoli, La Corona Traga).

Second échelon (Borneval) : 8 régiments de demi-cuirassiers en 10 escadrons (Gardes du corps de l’Archiduc, Gardes du corps de Piccolomini, régiments Spiegel, Lutthe, Wolframsdorf, Capaun, Alt-Nassau et Borneval) , 1 régiment d’arquebusiers en 1 escadron (régiment Munster).

Flanqueurs : 8 escadrons de Croates & Cosaques.

Centre – Suys

Centre-gauche (Fernemont & Webel) : 5 « brigades » (bataillons) d’infanterie en deux échelon (3 devant & 2 derrière, régiments Sax-Lauenburg, Moncado, Gardes de l’Archiduc, Fernemont et Wachenheim).

Centre-droit (C. Gonzaga) : 6 « brigades » d’infanterie en deux échelons (3 devant & 3 derrière, régiments Caretto, Enkefort, Webel, Suys, Gonzaga et Ranfft), dont une brigade wallone (régiment Suys) en premier échelon .

Artillerie :  4 pièces de 12 livres, 2 pièces de 6 livres et 20 pièces d’artillerie régimentaire (3 livres).

Réserve (Suys) : 5 régiments de demi-cuirassiers (régiments Nicola, Novery, Gissenburg, et Desfours), 1 régiment d’arquebusiers (Grodetzky) et 1 régiment de dragons  (Paconchay) en 8 escadrons sur deux échelons : 3 escadrons de demi-cuirassiers et 1 escadron d’arquebusiers en premier échelon, 3 escadrons de demi-cuirassiers et 1 escadron de dragons en second échelon.

Aile gauche – Puchheim

Premier échelon (Nicola) : 8 régiments de demi-cuirassiers en 11 escadrons (régiments Pompeji, L; Gonzaga, Vorhauer, Wintz, Jung, Jung-Heister, Alt-Heister et Nicola) et 1 régiment d’arquebusiers à cheval en 1 escadron (Madlo).

Second échelon (Schleinitz) : 6 régiments de demi-cuirassiers – dont 4 saxons – en 8 escadrons (régiments Burksdorf, Lammersdorf, régiments saxons Callenberk, Knoche, Hanau et Schleinitz), 1 régiment d’arquebusiers en 1 escadron (Warlowsky) et 2 régiments de dragons en 2 escadrons (Gall de Burke et Gallas).

Flanqueurs : 8 escadrons de Croates et Hongrois.

Pour LM Tercios :

Les demi-cuirassiers sont cuirassiers modern cavalry  (ou modern cavalry demi-cuirassiers si vous avez Kingdom) et les arquebusiers montés sont mounted arquebusiers. Deux des escadrons de cuirassiers (Les gardes du corps de l’Archiduc et de Piccolomini) sont elite. Les demi-cuirassiers saxons peuvent aussi être considérés mercenaries. Les dragons sont dragoons. Croates et cosaques son light horse, pistol, mercenaries.

Les brigades d’infanterie sont tous des classic squadrons modernised, musket only. Chaque brigade d’infanterie possède la règle regimental gun.

Artillerie : les 6 canons de 6 et 12 livres sont artillerie moyenne. Prendre un canon pour 2 pièces réelles.

 

L’armée Suédoise

Général en chef : feld marshal Lennart Torstensson

Aile droite – Wittenberg

Premier échelon (Wittenberg) : 5 régiments de demi-cuirassiers allemands (Gardes du corps de Torstensson, régiments Hesse, Duval, Hoking et Kinsky)) en 14 escadrons, 13 détachements de 40 mousquetaires  avec 1 pièce d’artillerie légère par détachement.

Second échelon (Stalhansk)  : 3 régiments de demi-cuirassiers allemands (régiments Derfflinger, Wittkopt et H. Wrangel) et 1 régiment de demi-cuirassiers polonais en 10 escadrons (dont 2 escadrons de Polonais).

Centre  – Lilliehook

Centre-gauche (K.G. Wrangel) : 4 brigades d’infanterie en deux échelons (2 et 2, régiments K.G. Wrangel et Mortaigne devant, Axel Lillie et Schlieben derrière). Chaque brigade d’infanterie est appuyée par 2 ou 3 pièces d’artillerie légère (3 livres).

Centre-droite (Mortaigne) : 4 brigades d’infanterie en deux échelons (2 et 2, régiments Lilliehook et Baner devant, Pfuhl et Jeschwitski derrière). Chaque brigade d’infanterie est appuyée par 2 ou 3 pièces d’artillerie légère (3 livres).

Réserve en 3e échelon (Axel Lillie) : 3 brigades d’infanterie (régiments Maul, Plettenberg et Alt-Blau), 3 escadrons de demi-cuirassiers. Chaque brigade d’infanterie est appuyée par 2 ou 3 pièces d’artillerie légère (3 livres).

Artillerie lourde et moyenne : 8 pièces de 24 livres et 10 pièces de 12 livres. Artillerie légère accompagnant l’infanterie : 19 pièces de 3 livres au total (déjà comptabilisée ci-dessus).

Aile gauche – Königsmark

Premier échelon (Schlang) : 10 régiments de demi-cuirassiers allemands en 19 escadrons (régiments Stalhansk, Wittenberg, Cratzenstein, Douglas, Billinghausen, Schulmann, Pfuhl, Seckendorf et Mitzlaff), 16 détachements de 40 mousquetaires  avec 1 pièce d’artillerie légère par détachement.

Second échelon (Königsmark)  : 2 régiments de demi-cuirassiers allemands en 5 escadrons (régiments Tiderman et Lilliehook).

Pour LM Tercios :

Les demi-cuirassiers sont cuirassiers modern cavalry (ou modern cavalry demi-cuirassiers si vous avez Kingdom). les Gardes du corps de Torstensson sont elite.

Les mousquetaires commandés de l’armée suédoise sont musketeer companies, commanded shot : regrouper les 29 détachements en 4 unités de musketeer companies.

Les brigades d’infanterie sont reformed bataillons (depuis la mort de Gustave adolphe, la « brigade suédoise » n’est plus adoptée). Le régiment bleu (Alt-Blau) est veteran.

Toutes les brigades d’infanterie et les compagnies de mousquetaires disposent de la règle canon régimentaire (regimental gun), c’est à dire qu’elles ont toutes un canon léger faisant partie de l’unité.

L’artillerie se décompose en 8 pièces d’artillerie lourde et 10 pièces d’artillerie moyenne. Prendre un canon pour 2 pièces réelles.

 

Simuler cette grande bataille à LM Tercios :

Nous n’avons pas d’effectifs estimés pour cette bataille. L’armée impériale est estimée à 16 000 cavaliers pour 71 escadrons et 10000 fantassins pour 10 brigades, plus 46 pièces d’artillerie. Les escadrons sont donc en moyenne de 225 chevaux et les brigades de 1000 hommes.

L’armée suédoise est estimée à 10 000 cavaliers pour 51 escadrons et 10 000 fantassins pour 11 brigades, 29 détachements de mousquetaires et 60 pièces d’artillerie au total (y compris les 29 pièces légères accompagnant les détachements de mousquetaires). Les escadrons sont donc en moyenne de 200 chevaux et les brigades de 800 hommes. Les 29 détachements de mousquetaires sont de 40 hommes chacun.

Dans les années 1640, les armées suédoises et impériales alignèrent une cavalerie et une artillerie très nombreuse. Ici, plus de la moitié des effectifs est formée de cavalerie. Avec plus de 50 escadrons de cavalerie et  « seulement » 10-11 brigades (i.e. bataillons) de chaque côté, il vous faudra une cavalerie nombreuse. Les escadrons de cavalerie étant de petite taille (200 chevaux en moyenne), prenez une unité de cavalerie pour 2 escadrons réels. Si cela fait encore trop d’unités, divisez le nombre d’unités par deux (soit 5 bataillons d’infanterie et 12-15 unités de cavalerie de chaque côté). L’artillerie étant aussi très nombreuse, prenez une pièce d’artillerie pour 2 voire 3 pièces réelles (hors artillerie régimentaire intégrée grâce à la règle regimental gun).

 

Déploiement

Stéphane Thion

Ordre de bataille d’après William P. Guthrie