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La bataille de Kempen (17 janvier 1642)

La bataille de Kempen (17 janvier 1642)

Après la victoire de Wolfenbüttel en 1641 (voir le scénario sur le sujet), Guébriant, à la tête de l’armée d’Allemagne soldée par la France, se sépare des Suédois et repart vers la Westphalie, plus à l’Ouest. Il fait sa jonction avec les Hessois du général Eberstein qui avait fait appel à lui puis passe le Rhin à Wesel. Il est alors à la tête de 4000 fantassins, 4700 cavaliers et 21 pièces d’artillerie. L’électeur de Cologne, pour se défendre de ces « hôtes » encombrants, rassemble des troupes  sous Lamboy et fait appel au général Hatzfeld.

Le 15 janvier à 8 heures du matin, Guébriant marche avec toute sa cavalerie et deux brigades françaises sur le Landwert de Lin (probablement Lintfort aujourd’hui) où il apprend que Mercy a fait sa jonction avec Lamboy. Le 17 janvier à 8 heures du matin, Guébriant se déploit à Lin mais Lamboy est à Kempen. Guébriant part alors reconnaître les positions de Lamboy avec les dragons de Rosen. Il est suivi du reste de l’armée.

Guébriant dispose alors son armée en trois corps devant mener chacun une attaque en même temps. Le premier corps est composé de l’infanterie qu’il conduira lui-même pour forcer la digue. Le second est composé des Hessois d’Eberstein et doit donner à l’aile droite. Le troisième est composé des weimariens commandés par Taupadel et doit donner à gauche.

Arrivé à portée de mousquet, Guébriant fait tirer au canon sur les impériaux bien retranchés derrière une digue. Une partie des mousquetaires sont bien retranchés sur les parapets alors que le reste des bataillons sont alignés derrière en soutien. La cavalerie impériale est aussi placée en soutien, derrière la ligne d’infanterie. Une partie des retranchements est constituée d’une élevée de 12 pieds (3m60) derrière un fossé qui a des barrières aux deux bouts. La digue mène d’un côté à un autre fossé et de l’autre à des grosses haies qui ferment le camp.

Guébriant ordonne alors à l’infanterie de forcer les retranchements afin d’ouvrir des passages pour la cavalerie. Malgré la résistance des impériaux, barrières, haies et palissades sont abattues. La digue est prise et le canon des ennemis est retourné contre lui. Guébriant fait placé ses trois petites pièces de trois livres sur les retranchements pour accabler les impériaux. Weimariens et Hessois parviennent aussi à entrer dans les fortifications après avoir mis les barrières par terre. L’infanterie ayant ouvert la voie à la cavalerie, les escadrons weimariens, hessois et français s’engouffrent dans les brèches et enfoncent la cavalerie impériale. Guébriant, Eberstein, Ohm, Rosen, Taupadel, Wittemberg, Flerscheim et Betz font des merveilles. L’infanterie impériale est en déroute.

Lamboy  fait alors donner sa cavalerie, mais Guébriant parvient à le mettre en échec en lui opposant notamment « deux gros » escadrons de cavalerie. Tout est terminé.  Lamboy et Mercy sont prisonniers. Les pertes impériales sont supérieures à 2000 tués et 3500 prisonniers. Toute l’artillerie, 30 chariots de munitions, le bagage, 35 drapeaux et 3 cornettes restent aux mains des alliés.

Ce jour-là,17 janvier 1642, Guébriant gagna son bâton de maréchal.

 

Armée alliée (Guébriant) : 4 200 fantassins en 7 bataillons, 4 700 chevaux en 34 escadrons et 21 canons.

Armée d’Allemagne de Guébriant : 4 bataillons d’infanterie de 500 hommes chacune (2 000 hommes), 3 500 chevaux en 24 escadrons (de 146 chevaux ou 23 escadrons de 152 chevaux), 9 canons (2 de 24 livres, 4 de 6 livres et 3 de 3 livres). Deux des bataillons d’infanterie (appelés « brigades ») sont français et les deux autres sont weimariens. La totalité de la cavalerie est weimarienne mais deux des régiments sont en cours de devenir « français » (Müller qui devient Guébriant et Watronville qui devient Tracy).

Corps Hessois d’Eberstein : 2 200 fantassins et 1 200 chevaux (4 000 hommes selon une autre source) en 3 bataillons d’infanterie (de 735 hommes) et 8 escadrons de cavalerie (de 150 chevaux).  Artillerie hessoise :  12 canons soit 2 canons de 12 livres, 9 canons de 3 livres plus 1 mortier.

Aile gauche (Taupadel et Ohm, cavalerie franco-weimarienne) : 16 escadrons de demi-cuirassiers

Première ligne : 9 escadrons weimariens des régiments Russwurm (1 escadron), Guébriant (ex-Muller, 2 escadrons), Margrave (2), Taupadel (2) et Betz (2).

Seconde ligne : 7 escadrons weimariens en français des régiments Russwurm (1), Canoffsky (2), Watronville qui devient Tracy (2) et Fleckenstein (2).

Centre (Infanterie sous Guébriant, 6 600 hommes) :

Première ligne : 4 bataillons d’infanterie dont 2 weimariens (Schönbeck et Flersheim) et 2 hessois (Ross et Felberg).

Seconde ligne : 3 bataillons d’infanterie dont 2 français (Nettancourt et Guébriant) et 1 hessois (Dingen).

Aile droite (Eberstein et Rosen, cavalerie hessoise et weimarienne) : 16 escadrons de demi-cuirassiers et 2 escadrons de dragons

En avant : 2 escadrons des dragons de Rosen (démontés).

Première ligne : 9 escadrons des régiments hessois General-Lieutnant (1 escadron), Eberstein (2), La Bodie et Lessie (2) et régiments weimariens Wittgenstein (2) et Alt-Rosen (2).

Seconde ligne : 7 escadrons des régiments hessois Getse (2) et General-Lieutnant (1) et des régiments weimariens Ohm (2) et Neu-Rosen (2).

Artillerie devant le front de l’armée : 21 canons dont 2 pièces de 24 livres, 2 pièces de 12 livres, 4 de 6 livres et 12 de 3 livres.

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie alliés (y compris hessois) sont des bataillons réformés modernisés (musket only). Les 4 bataillons français et weimariens sont veteran (Schönbeck est l’ancien régiment jaune suédois, Nettancourt est un petit vieux et ces 4 bataillons ont plusieurs campagnes derrière eux).

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom), les escadrons français et weimariens étant veteran.  Les dragons de Rosen sont dragoons veteran.

Les 21 pièces d’artillerie peuvent être simulés par 1 canon moyen et 2 canons légers (light artillery).

 

Armée impériale (Lamboy assisté de Henri de Mercy) : 10 000 hommes en 6 ou 8 bataillons d’infanterie, 16+ escadrons de cavalerie et 9 canons.

L’effectif et les régiments impériaux sont plus difficile à déterminer.

Lamboy aurait eu avec lui 9 000 hommes et 6 canons selon une première source, 10 000 hommes selon une seconde.  Afin d’équilibrer le scénario, nous prendrons 9000 hommes dont 4500 fantassins (562 hommes par bataillon) et 4500 chevaux (en 23 ou 24 escadrons pour avoir des escadrons équivalents à ceux des français).

Suggestion de déploiement après analyse de deux plans de la bataille :

Aile gauche de cavalerie  :

Première ligne : 4 escadrons de cavalerie

Centre d’infanterie (Ladron, autour de 4 500 hommes et 9 canons) :

Première ligne : mousquetaires détachés des bataillons et 9 canons

Seconde ligne : 8 bataillons d’infanterie en échiquier (de gauche à droite : Eppe/Laisenon, Dünckel, Hammersbach, Butbergh, Leit, Saveri, Isaacq et Delbrucq) et un escadron/bataillon de dragons (entre Dünckel et Buttberg).

Aile droite de cavalerie (?) : 4 escadrons de cavalerie

Troisième ligne, derrière l’infanterie (Lamboy) : 14 escadrons de cavalerie dont (de gauche à droite) régiments Gonzaga, La Garde, Alt-Beck et La Rivière.

Autres régiments de cavalerie peut-être présents (d’après les noms des colonels fait prisonniers ou tués) : de Were, Rodan, Bruay, Rietberg, Guditsch, Grysenwyb ou Griese, Grifenay, Mordaco ou Mordaci, Henderson, Bicht, Marone, Vera, Hennin, Ohr, Fierbheimer,  Bell, Franchepani, Hund et Chritii.

 

Pour LM Tercios, les 8 bataillons d’infanterie sont scindés en deux (compagnies de mousquetaires sur le parapet, bataillon de piques en soutien). Placer les 8 compagnies de mousquetaires sur le parapet  (shot companies musketeers) et 8 compagnies de piques en soutien (pike company).

N’ayant aucune indication sur leur composition, les escadrons impériaux sont tous modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom).  Il est d’ailleurs très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers). Les dragons de Gallas sont dragoons. Placer les dragons (démontés) sur le parapet avec les compagnies de mousquetaires de l’infanterie.

Les 9 pièces d’artillerie peuvent être simulées par 1 seul canon medium artillery.

Les compagnies de mousquetaires sur le parapet sont covered et protected, et l’artillerie est fortified.

Ci-dessus : déploiement des armées (le tracé en bleu représente la digue derrière laquelle les impériaux sont retranchés, les deux ouvertures représente des portes.

Pour le champ de bataille, s’inspirer de la gravure du Theatri europaei, ci-dessous entre les deux ordres de bataille, ou sur le schéma ci-dessus mais en laissant de la place sur les ailes (pour que la cavalerie puisse contourner la digue). Au total, laisser dans la digue deux portes de la taille d’un bataillon sur le front et deux portes de même taille de chaque côté (sur chaque flanc) sur chaque côté/flanc de la digue. Les deux armées étant de même taille, cela va être compliqué pour les franco-weimariens-hessois qui combattent contre des unités retranchées (protected et covered). En contrepartie, tous les bataillons et escadrons franco-weimariens sont veteran.

 

       

Ci-dessus : drapeaux du régiment Nettancourt et d’un régiment weimarien (d’après K.A. WIlke) au service de la France.

Ci-dessous : drapeau suggéré pour le régiment de Schönbeck (drapeau du régiment jaune suédois avec croix blanche  française). Il s’agit d’une supputation.

Stéphane Thion

La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

Au début de 1645, alors qu’Axel Lilienstern inquiète la Saxe électorale et que Koenigmark occupe la région de Brême, Torstenson pénètre en Bohême avec 16 000 hommes et 80 pièces d’artillerie. L’empereur Ferdinand réagit : Hatzfeld, remplaçant l’inefficace Gallas à la tête de l’armée, réunit des forces austro-bavaroises : le corps de Götz (8 à 10 000 hommes) est rappelé de Hongrie, des unités saxonnes et l’armée bavaroise de Mercy et de Werth (4 000 hommes) viennent renforcer les corps impériaux. Sur les ordres de l’empereur, Hatzfeld se lance à la poursuite des suédois et se présente, le 24 février 1645 à Jankaw (ou Jankowitz), à la tête de 16 000 hommes (10 000 impériaux, 5 000 bavarois et plus de 1 000 saxons). Face à une telle armée, Torstenson ne peut réunir que 15 000 hommes (8 100 cavaliers, 6 100 fantassins et 800 dragons). Torstenson reconnait dans une lettre que le terrain était très défavorable. Mais, pressé par l’ennemi qui le poursuit, il décide d’accepter la bataille.

L’aile droite impériale, est formée de cavalerie sous de Werth. Le centre, commandé par Suys, est composé de l’infanterie. L’aile gauche de cavalerie, commandée par Götz est placée derrière un bois. L’aile droite suédoise est composée de cavalerie, commandée par Wittenberg et Torstenson. L’infanterie au centre est commandée par le général Mortaigne. L’aile gauche de cavalerie est commandée par Douglas.

L’aile gauche impériale commandée par Götz prend l’offensive mais se trouve désorganisée en traversant le bois. Wittenberg traverse alors la rivière Jankowa sur sa droite , se place sur la colline Chapel, à l’extrême droite, et repousse la cavalerie impériale. Celle-ci reflue alors sur les hauteurs en laissant son commandant, Götz, mort sur le terrain. L’aile gauche impériale parvient néanmoins à se reformer en bataille sur la colline derrière le bois.  Hatzfeld avait fait suivre Götz par l’infanterie de Suys pour le soutenir. Si l’infanterie parvint à traverser le bois en bon ordre, l’artillerie ne parvint pas à suivre (9 pièces et toutes les munitions restèrent empêtré dans le bois). Les combats qui s’ensuivent dans les bois verront néanmoins la supériorité suédoise de feu annulée. Les Suédois poussent alors en avant et combattent sans relâche. Il faudra 3h30 (de 8 heures du matin à 11 heures 30), pour qu’ils parviennent à repousser l’attaque impériale. La capacité des suédois à se reformer rapidement aura été décisive. Mais si, à 11h30, Hatzfeld a ordonné la retraite, c’est pour reformer son armée sur sa seconde ligne, derrière le bois. Mais il n’a plus d’artillerie : 9 pièces (sur 26) et pratiquement toutes les munitions ont été perdues dans le bois.

Hatzfeld a fait pivoter sa ligne de front de 90° en arrière. Son aile droite, composée des rescapés démoralisés du corps de Götz et commandée par Bruay, est dorénavant appuyée sur la Jankowa. Son centre est toujours formé par l’infanterie de Suys et son aile gauche est dorénavant formée par la cavalerie de de Werth. A la grande surprise du général impérial, Torstenson fait alors placer une batterie d’artillerie, renforcée des prises ennemies, sur une colline face à la jonction de l’aile droite et du centre des impériaux. Ceux-ci, n’ayant plus aucune puissance de feu pour répondre, vont créer des sillons sanglants dans les rangs des bataillons de Suys. La première charge des escadrons de Douglas fait reculer les escadrons de Bruay derrière l’infanterie. Douglas lance alors 3 escadrons sur le brigade Zuniga qui, après avoir repoussé une première charge, rompt à la seconde. Douglas taille en pièce cette brigade et déborde toute l’aile droite impériale. Au centre, l’infanterie de Suys était parvenue à repousser l’infanterie de Mortaigne. Et sur l’aile droite impériale, de Werth a fait avancer si rapidement son aile de cavalerie qu’il parvient à surprendre la cavalerie de Wittenberg qui n’avait pas terminé de se réorganiser. De Werth parvient ainsi à repousser l’aile droite suédoise en lui infligeant de lourdes pertes. Il parviendra même à atteindre les bagages des suédois et à faire prisonnier la femme de Torstenson. Malheureusement, alors que de Werth aurait pu tourner toute l’aile droite suédoise, les bavarois ne surent résister à la tentation du pillage. Cinq escadrons seulement continueront leur marche. Mais le mal était fait. Plusieurs escadrons suédois ayant eu le temps de se reformer, et la seconde ligne étant restée intacte, Wittenberg lance une contrattaque et prennent, à leur tour, les bavarois par surprise. Ceux-ci se dispersent avec le butin qu’ils ont réussi à garder, et la femme de Torstenson est libérée. L’infanterie saxonne qui soutenait l’infanterie impériale, au centre, voyant les deux ailes impériales défaites, décide de battre en retraite, abandonnant l’infanterie impériale à son sort. A 16 heures, tout est terminé.

Ce jour-là, les suédois feront 4 000 prisonniers et six généraux impériaux dont Hatzfeld et Mercy, et prendront 77 drapeaux et étendards et 26 canons. Le maréchal Götz, le comte Bruay et le jeune Piccolomini y trouveront la mort.

Jankaw fut la dernière et la plus belle des victoires de Torstenson. Torstenson, l’un des meilleurs généraux suédois de l’époque était réputé pour son habileté à manœuvrer l’artillerie. La victoire de Jankaw fut attribuée à cette supériorité.

Armée impériale (Hatzfeld) : 10 500 cavaliers en 50 escadrons (210 chevaux par escadron), 5 000 fantassins en 6 brigades (833 hommes par bataillon), 500 croates et dragons, 26 canons, pour un total de 16 000 hommes.

Aile droite : cavalerie de de Werth (23 escadrons) :

Première ligne (Werth) : 12 escadrons bavarois formés des cuirassiers de Lapierre (2 escadrons), Alt-Kolb (2), Fleckenstein (2) et Gayling (3) et des arquebusiers à cheval d’Alt-Werth (2) et Sporck (1).

Seconde ligne (Trauditsch) : 3 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Trauditsch (2) et de Pompeji (1).

Troisième ligne (H. Mercy) : 8 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Jung-Nassau (2), Waldeck (2), Beck (2) et Hatzfeld (2)

Flanqueurs : croates

Centre : infanterie de Suys (6 brigades, 6 escadrons et 26 canons)

Première ligne : 6 brigades (bataillons) et 26 canons des brigades Zuniga (1000h), Zaradetzky (1000h), Suys (1000h), Holz (bavarois, 650h), Ruischenberg (bavarois, 700h) et Gil de Haas (bavarois, 650h). L’artillerie est composée de 4 pièces de 12 livres, 2 pièces de 6 livres et 20 pièces de 3 livres.

Deuxième ligne (Callenberk) : 6 escadrons saxons formés des régiments de cavalerie (demi-cuirasseirs) Callenberk (2 escadrons), Hanau (1), Schleinitz (1), Gersdorff (1) et Rukert (1).

Aile gauche : cavalerie de Götz (21 escadrons)

Première ligne (Bruay et Bassompierre) : 12 escadrons de cuirassiers impériaux de Pallavicini (3 escadrons), Henet (2), Neu-Piccolomini (3), Piccolomini (3), et pompeji (1).

Seconde ligne (Pompeji) : 9 escadrons de cuirassiers impériaux de Tapp (1 escadron), Bruay (2), Gonzaga (3), Salm (2) et Pompeji (1).

Flanqueurs : dragons.

Pour LM Tercios, les 18 bataillons d’infanterie sont classic squadron modernised, musket only.

Les escadrons de cuirassiers sont cuirassiers, pistol, les escadrons de demi-cuirassés saxons sont modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom) et les régiments d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusier, arquebus & pistol. Il est très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers) : si vous convenez de cette hypothèse, passez tous les régiments en modern cavalry demi-cuirassiers. Les escadrons de croates sont light horse, les régiments de dragons sont dragoons.

L’artillerie est composée d’un canon moyen et 3 canons légers.

Armée suédoise (Torstenson) : 16 000 hommes formés de 8 130 chevaux 47 escadrons de cavalerie (173 chevaux par escadron), 6 135 hommes en 8 brigades d’infanterie  (767 hommes par bataillon), 920 mousquetaires en 23 détachements et 60 canons.

Aile droite : cavalerie de Wittenberg (24 escadrons, 12 détachements de mousquetaires et 12 canons)

Première ligne (Wittenberg) : 13 escadrons et 12 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments de Fritzlaw (2 escadrons), Raabe (1), Margrave (2), Karl Gustav / Courlande (2), Jordan (2), Wittenberg (2) et gardes de Torstenson (600).

Seconde ligne (Goldstein) : 11 escadrons des régiments de Wiitkopt (2), Rochow (2), Axel Lillie (1), Galbrecht (2), Goldstein (2) et Derfflinger (2).

Centre : infanterie de Mortaigne (8 bataillons/brigades et 37 canons)

Première ligne (Mortaigne) : 6 bataillons et 33 canons des régiments de Wolckmar (676h), Paikull et Seestedt (955h), Mortaigne (670h), Wrangel et Linde (810h), gardes de Torstenson (776h, ancien Alt-Blau), ribbing et Stalarm (500h). Chaque brigade a 2 ou 3 pièces de 3 livres et le front de l’infanterie est couvert de 8 pièces de 24 livres et 10 pièces de 12 livres.

Seconde ligne : 2 bataillons et 5 canons de 3 livres (2-3 par bataillon) formés des régiments Lewenhaupt et Jordan (985h) et Axl Lillie et Koppy (763h).

Aile gauche : cavalerie de Douglas (23 escadrons, 11 détachements de mousquetaires et 11 canons)

Première ligne (Douglas) : 12 escadrons et 11 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments Landgrave (3 escadrons), Horn (2), Hammerstein (2), Douglas (2), d’Avangour (1) et Tideman (2).

Seconde ligne : 11 escadrons des régiments Muller (2), Pentz (1), Reuschel (2), Butler (1), Riesengrun (2), Dannenberg (1) et Reichart (2).

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie suédois sont des bataillons modern squadrons avec regimental gun. Le reste de l’artillerie est composée d’un canon lourd et deux canons moyens.

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom). Les petits détachements de mousquetaires (commanded shot) sont à simuler en les regroupant : 5-6 détachements réels de 40 hommes peuvent être simulés par une compagnie de mousquetaires command shot avec regimental gun, pour un total de 4 de ces unités (2 sur chaque aile de cavalerie).

Attention, toutes les unités d’infanterie suédoises avec regimental gun risquent de décoiffer !

Ci-dessus : plan de déploiement original.

Quelques cartes pour vous aider à préparer le terrain :

Phase d’approche :

Attaque dans le bois (les collines sont celles d’en bas sur la carte précédente) :

Ci-dessus : une autre représentation du combat sur l’aile droite.

Ci-dessous : plan simplifié d’après Guthrie (The later Thirty years War) :

Bien sûr, cela fait beaucoup de figurines à peindre : N’hésitez donc pas à diviser par 2 ou 3 ces nombres de bataillons et escadrons.

Stéphane Thion

Ordre de bataille d’après William P . Guthrie (1953).

La bataille d’Allerheim ou Nördlingen (3 août 1645)

La bataille d’Allerheim ou Nördlingen (3 août 1645)

 

Ci-dessus : Condé (qui n’est encore que duc d’Enghien en 1645)

La bataille d’Allerheim est intéressante à plus d’un titre. Elle est probablement à l’origine d’un tournant dans la carrière de deux des plus grands généraux français. Il s’agit de la troisième bataille (après les deux journées de Fribourg en 1644) qui voit le duc d’Enghien et Turenne affronter, côte à côté, un des plus grands généraux bavarois : Gaspard de Mercy. Et ce sera la troisième bataille, après ces deux journées de Fribourg, a se terminer en de demi-succès (ou demi-échecs) même si la seconde journée de Fribourg et Allerheim sont considérées comme des victoires françaises, le champ de bataille restant à Enghien et Turenne. Fribourg et Allerheim seront en effet des victoires à la Pyrrhus (voire des boucheries, il ne restera que 1500 fantassins français opérationnels le lendemain d’Allerheim) face à Mercy, excellent général et, dans les deux cas, très bien retranché. La victoire d’Allerheim est par ailleurs probablement due à la mort de ce général, dès le début de la bataille.

Ces trois batailles sont intéressantes à double titre : (1) elles révèlent la formidable énergie du futur Condé et de Turenne ainsi que leur capacité à prendre des décisions. Rocroi fut la première bataille commandée par le duc d’Enghien et il était bien conseillé. Turenne obtient son premier grand commandement en 1643, en remplacement de Guébriant à la tête de l’armée d’Allemagne. Les années 1644 et 1645 sont donc de vrais tests et ces tests, contrairement aux apparences, sont plutôt réussis ; (2) en second lieu, Enghien comme Turenne vont énormément apprendre lors de ces deux années. La superbe victoire de Condé à Lens (1648) voit le duc devenu prince refuser d’attaquer un ennemi bien retranché et l’attirer en plaine. A l’issue d’une superbe campagne, l’année 1646 verra Turenne aller à l’aide des Suédois et mettre la Bavière à genou sans livrer une seule bataille. Un exploit peu connu et exceptionnel. Jetons donc un coup d’œil à cette bataille d’Allerheim, aussi appelée seconde Nördlingen, qui aura eu un impact majeur sur les carrières de ces deux superbes commandants.

Ci-dessus : Turenne

3 août 1645 : La bataille

Après sa défaite à Fribourg le général bavarois Mercy se retire vers Dinkelpuhel. Enghien et Turenne le suivent. Les escadrons de Mercy refluent devant l’armée française. Le 3 août 1645 vers 9 heures du matin, l’armée française débouche dans la plaine de Nördlingen. Mercy qui vient d’être rejoint par le corps impérial de Gleen (6 à 7 000 hommes), est persuadé que les français n’attaqueront pas ce jour-là. Il se retranche sur une montagne, à 400 pas derrière un ruisseau et le village d’Allerheim. Il place le corps impérial sur son aile droite, ses bavarois occupant le centre, derrière le village et sur l’aile gauche. Quelques mousquetaires commandés occupent l’église du village. A midi, l’armée française débouche dans la plaine. Le déploie va prendre du temps. L’intention du duc d’Enghien est de prendre le village afin de ne pas désarticuler ses deux ailes de cavalerie.

Il est 17 heures : le duc d’Enghien fait canonner le village puis il le fait attaquer par quelques bataillons de Marsin. Les premiers retranchements sont forcés mais les mousquetaires positionnés dans le village repoussent cette attaque par une violente décharge. Le duc d’Enghien, soutenu par Turenne, lance un second puis un troisième assaut, dont il prend la tête, sans plus de succès. Enghien a deux chevaux légers sous lui. Mercy s’écrit alors : Dieu a tourné la tête aux français, ils vont être battus ! Prenant la tête de l’infanterie, il attaque à son tour le village. Mais il est tué à la tête de ses hommes. Les Bavarois, rendus fous de rage par la mort de leur général, taillent l’infanterie française en pièces. Sur l’aile gauche bavaroise, la cavalerie de Jean de Werth charge et enfonce son homologue française. Grammont tente de stopper la cavalerie bavaroise en engageant la réserve de Chabot, sans succès. Sur l’aile gauche française, Turenne gravit la colline, malgré les décharges continuelles de leur artillerie, et charge l’aile droite bavaroise.

A l’aile gauche, Turenne gravit la montagne à la tête de 8 ou 9 escadrons mais se fait accueillir par un feu nourri. Il s’aperçoit alors que le centre et l’aile droite de l’armée française sont en déroute. Heureusement, de Werth se laisse emporter inconsidérément dans sa poursuite.  Après plusieurs charges, Turenne parvient à passer la première ligne bavaroise mais Gleen s’avance à la tête de la seconde ligne.

Il reste le corps hessois de Geyso. Turenne et Enghien lancent ce corps à l’attaque. Les escadrons et bataillons de Gleen sont rompus. Turenne retourne l’artillerie contre les Bavarois et prend les derniers défenseurs de flancs. Les régiments qui s’étaient retranchés dans l’église et le cimetière se rendent, les autres se retirent. C’est alors que Jean de Werth revient avec sa cavalerie victorieuse, mais il est trop tard.

À minuit, tout est fini. A une heure, de Werth profite de la nuit pour se retirer et regagner Donauwörth avec les restes de l’armée, poursuivi par Turenne. Toute l’aile droite française a été très malmenée. Trois à quatre milles hommes sont morts sur le champ de bataille. A l’inverse, l’aile droite bavaroise et impériale a beaucoup souffert. Mais globalement, les pertes françaises sont supérieures : « On fut quelques jours sans pouvoir mettre ensemble plus de douze ou quinze cents hommes de pied de toute l’infanterie française » écrira Ramsay dans les mémoires de Turenne.

 

L’armée alliée : 7800 fantassins en 20 bataillons (390 hommes par bataillon), 9200 cavaliers en 40 escadrons (230 chevaux par escadron) et 27 canons

L’armée de Condé comptait 3 contingents : les restes de l’armée d’Allemagne de Turenne (5,000 hommes), l’armée de France de Gramont (6,000 hommes) et l’armée Hessoise de Geiso (6,000 hommes), pour un total de 17 000 hommes. L’armée alliée compte au total 7800 fantassins (20 bataillons), 9200 cavaliers (40 escadrons) et 27 canons (vraisemblablement des nouvelles pièces de 4 ou de 8 livres).

Armée de France (Enghien) : 11 bataillons d’infanterie totalisant 3 300 hommes et 17 escadrons de cavalerie formés à partir de 11 régiments, pour un total de 2 700 chevaux.

Armée d’Allemagne (Turenne) : 3 bataillons d’infanterie totalisant 1500 hommes et 13 escadrons de cavalerie formés à partir de 10 régiments de cavalerie, pour un total de 3 500 chevaux.

Armée hessoise (Geiso) : 6 régiments d’infanterie formant 6 bataillons faisant 3 000 fantassins et 10 escadrons de cavalerie formés à partir de 6 régiments, pour un total de 3 000 chevaux. L’armée Hessoise a été formée à la fin de 1631 sur le modèle suédois (en termes d’organisation et de tactique de combat).

En moyenne, les bataillons français sont à 343 hommes et les escadrons français et weimariens à moins de 207 chevaux. Les bataillons hessois sont à 500 hommes et les escadrons à 300 chevaux.

Déploiement de l’armée, de gauche à droite :

Aile gauche française (Turenne)

Première ligne : 7 escadrons de cavalerie des régiments Russwurm (weimariens, 1 esc), Mazarin (allemands, 1 esc), Taupadel (weimariens, 1 esc), Tracy (1 esc), Turenne (franco-allemands, 1 esc), Oysonville (1 esc) et Beauveau (1 esc).

Seconde ligne : 5 escadrons des dragons de Rosen (weimariens) et des régiments de cavalerie weimariens Alt-Rosen, Fleckenstein et Kanoffsky (2 escadrons).

Troisième ligne : 2 escadrons des régiments de cavalerie weimariens Ohm et Betz, et corps hessois de Geiso : 2 escadrons du régiment de cavalerie Rauchhaupt, 2 escadrons du régiment de cavalerie Schwer, 6 bataillons d’infanterie des régiments Franc, Lopez, Uffel, Wrede, Staufer et Kotz, 2 escadrons de cavalerie du régiment Bruckhurst, 2 escadrons du régiment Groot, 2 escadrons des gardes du corps de Geiso.

Centre (Enghien) :

Première ligne : 7 bataillons d’infanterie des régiments Bellenave, Oysonville, Mazarin français, Mazarin italien, Conti, Enghien et Persan.

Seconde ligne : 3 bataillons d’infanterie des régiments Gramont, Le Havre et Montausier.

Troisième ligne : 3 escadrons de gendarmes.

Aile droite (Gramont) :

Première ligne de cavalerie : 1 escadron de gardes du corps d’Enghien et 1 escadron de carabins d’Arnaud.

Seconde ligne de cavalerie :  6 escadrons des régiments de cavalerie Gramont, Mazarin (2 escadrons), et Enghien (3 escadrons).

Troisième ligne de cavalerie : 4 escadrons des régiments de cavalerie Gramont, Chambre, Boury, et La Clavière

Quatrième ligne, corps de Chabot (4 bataillons et 4 escadrons) : 2 escadrons de cavalerie weimarienne Neu-Rosen, 4 bataillons d’infanterie des régiments Trousses, Wahl (irlandais), Fabert, et de la garnison de Lorraine, et 2 escadrons du régiment de cavalerie Marsin.

Remarque : selon une carte allemande que vous trouverez ci-dessous, la cavalerie du centre et de l’aile droite française est placée de façon légèrement différente.

 

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie alliés (y compris hessois) sont des bataillons réformés modernisés (musket only).

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom) à l’exception des escadrons de gardes et de gendarmes qui sont modern cavalry gendarmes (voir extension Kingdom) et les carabins qui sont mounted arquebusiers.

Les 27 pièces d’artillerie peuvent être simulés par 5 canons légers (light artillery).

Quelques drapeaux (supposés) de régiments d’infanterie présents à Allerheim :

Mazarin-Italien (ex-Languedoc)

Montausier

Enghien

Mazarin-français

 

Persan

Conti

 

L’armée bavaroise : 8800 fantassins en 14 bataillons (630 hommes par bataillon), 7200 cavaliers en 39 escadrons (185 chevaux par escadron) et 28 canons

L’armée bavaroise et impériale compte au total 16 000 hommes (4,500 impériaux et 11,500 bavarois) dont 8,800 fantassins, 7,200 cavaliers et 28 canons. Elle se décompose en 14 bataillons soit 630 hommes par bataillon (7 bataillons bavarois et 7 impériaux) et 39 escadrons (31 escadrons bavarois et 8 impériaux) de 185 chevaux en moyenne.

Déploiement de l’armée, de gauche à droite :

Aile gauche (de Werth) :

Première ligne : 9 escadrons de cavalerie : Lapierre (cuirassiers bavarois, 2 escadrons), Sporck (arquebusiers bavarois, 2 escadrons), Fleckenstein (cuirassiers bavarois, 2 escadrons) et de Werth (arquebusiers bavarois, 2 escadrons).

Seconde ligne : 8 escadrons de cavalerie : Sporck (arquebusiers bavarois, 2 escadrons), Fleckenstein (cuirassiers bavarois, 1 escadron), Salis (demi-cuirassiers bavarois, 2 compagnies), de Werth (arquebusiers bavarois, 1 escadron).

Troisième ligne à l’extrême gauche : Lapierre (dragons bavarois, 2 escadrons).

Des unités d’infanterie se trouvent dans le château d’Allerheim (à l’extrême gauche), et dans le village d’Hunnerberg (derrière les dragons de Lapierre) : 2 bataillons des régiments bavarois de Winterscheid et Puech occupaient le château d’Allerheim.

Centre (Mercy) :

Première ligne (en retrait, entre les deux premières lignes des ailes de cavalerie) : 7 bataillons : Royer (bavarois), Kolb (bavarois), Halir (impériaux), Gold (bavarois), H. de Mercy (bavarois), Cobb (bavarois), Bournonville-Hennin (impériaux polonais).

3 bataillons des régiments impériaux de Ruischenberg, Marimont et F. Mercy se trouvent dans le village d’Allerheim.

Seconde ligne (un peu en arrière des secondes lignes des ailes) : 6 escadrons de cavalerie :  Salis (demi-cuirassiers bavarois, 1 escadron), Jung-Kolb (arquebusiers bavarois, 2 escadrons), Gil de Haas (cuirassiers impériaux, 1 escadron), et compagnies franches bavaroises (2 escadrons).

Aile droite (Gleen) :

Première ligne : 10 escadrons de cavalerie et 2 bataillons d’infanterie : croates de Marcovich (impériaux, 1 escadron), Hollstein (cuirassiers impériaux, 2 escadrons), Hyller ou Heillen (2 escadrons), Gayling (cuirassiers bavarois, 2 escadrons), Cosalky (arquebusiers bavarois, 2 escadrons), Alt-Kolb (cuirassiers bavarois, 2 escadrons), régiments d’infanterie Plettenberg (impériaux, 1 bataillon) et Mandesloe (impériaux, 1 bataillon).

Seconde ligne : 6 escadrons de cavalerie : Hollstein (cuirassiers impériaux, 1 escadron), Hyller ou Heillen (1 escadron), Gayling (cuirassiers bavarois, 1 escadron), Stahl (cuirassiers bavarois, 2 escadrons), Alt-Kolb (cuirassiers bavarois, 1 escadron).

Les 28 canons se répartissent probablement en 4 demi-canons de 24, 6 demi-couleuvrines de 12, 12 faucons de 5 et 6 fauconneaux de 2-3 livres. Ils étaient déployés en 7 batteries : 1 de 6 pièces dans Allerheim, 1 de 5 sur le Weinberg, 1 de 3 dans le château, 1 de 4 pièces avec Werth, 1 de 3 pièces avec le centre d’infanterie et 2 batteries de 4 et 3 pièces avec la cavalerie de Gléen. Les 4 dernières étaient probablement les faucons et fauconneaux.

Pour LM Tercios, les 18 bataillons d’infanterie sont classic squadron modernised, musket only. Il est possible de passer les bataillons d’infanterie en large squadron afin de simuler la différence de taille moyenne entre bataillons bavaro-impériaux et franco-hessois mais cela risque de déséquilibrer la partie, l’infanterie de Mercy étant déjà bien retranchée. L’infanterie bavaroise est ainsi covered et protected et l’artillerie est fortified.

Les escadrons de cuirassiers sont cuirassiers, pistol, les escadrons de demi-cuirassés sont modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom) et les régiments d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusier, arquebus & pistol. Il est très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers) : si vous convenez de cette hypothèse, passez tous les régiments en modern cavalry demi-cuirassiers. Les escadrons de croates sont light horse.

Les 28 pièces d’artillerie peuvent être simulées par 5 pièces d’artillerie : une heavy artillery, 3 medium artillery et une light artillery.

Bien sûr, au vu des effectifs, vous pouvez diviser les effectifs ou le nombre d’unités par 2 ou 3.

Pour les éléments du champ de bataille, je vous laisse vous inspirer des cartes ci-dessous.

 

Stéphane Thion

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge “Opération zéro

Enthousiasmé par la peinture de fantastiques hussards ailés, j’avais proposé à mes partenaires de jeu (M.Poum et Esmbel) une partie de Tercios comme thème central une bataille durant le Déluge, soit l’invasion de la Pologne par les Suédois. Ainsi, voici les listes d’armée, grosso modo :

Union Polono-Lithuanienne – aux ordres du Général Patatky (Thomas / MrPoum)

3 x Hussards ailés
2 x Cosaques
2 x Partisans

Mercenaires allemands – aux ordres du Général Von Schwarzewurtz (Claude / Esmbel)

2 X bataillons réformés
2 x piquiers
1 x Arquebusiers montés
1 x batterie d’artillerie moyenne

Suédois – aux ordres du Général Ikkya (Michel / Wanzer)

3 x bataillons suédois vétérans
1 x bataillon suédois
2 x détachement de mousquetaires
2x Cuirassiers
2 x Hakkapellitas
2x batteries d’artillerie légères
1 x batterie d’artillerie moyenne

La bataille :

Les Polonais étaient donc aidés par un fort contingent de mercenaires allemands, affrontant le déluge suédois, pour la défense des abords d’un village capital pour les quartiers d’hivers : Vyrtbsk.( scratch What a Face )  Chaque contingent disposait d’un marqueur de bagages, à placer lors du déploiement, et à protéger à tout prix.  
Le but de la partie était tout simplement de capturer le bagage ennemi (contacter le bagage avec une unité non en déroute).

A gauche du dispositif allié, les Polonais étaient positionnés en 2 lignes. La milice irrégulière de la ville avait été poussée par les nobles hussards ailés en avant des lignes afin d’attirer les tirs ennemis…
Sur la droite, les mercenaires allemands avaient placé leur infanterie au centre allié, tandis que l’aile droite était constituée d’arquebusiers à cheval et de piquiers.

En face…
L’infanterie suédoise étaient alignée sur le centre, appuyée sur un bosquet sur sa gauche. A gauche de ce bosquet, 2 régiments de féroces hakkapellitas étaient prêts à fondre sur les flancs ennemis. A droite du dispositif, les cuirassiers étaient renforcés de détachements de mousquetaires. Les batteries d’artilleries étaient positionnées entre les différents détachements.

Dès le début de la bataille, les tirs de l’artillerie suédoise causèrent des pertes et désorganisèrent les unités ennemies. Tandis que les deux camps se rapprochaient, les tirs de mousqueterie augmentèrent encore le chaos dans les lignes polonaises, mais le général Patatsky avait astucieusement envoyé ses unités sacrifiables en première ligne.
De l’autre côté du champs de bataille, les Allemands subirent quelques pertes suite à l’assaut des furieux Hakkapellitas, mais ceux-ci finirent par s’empaler sur les piquiers protégeant la fuite de la cavalerie allemande.
Alors que les redoutables mousquetaires suédois s’avançaient au centre, les Polonais virent la faille et en profitèrent : cosaques et hussards ne clouèrent les servants de l’unique batterie d’artillerie qui protégeait les bagages de l’armée et massacrèrent les femmes et enfants de l’envahisseur, tout en pillant joyeusement leurs chariots…

Les généraux alliés se concentrent sur la partie….

 

La bataille du Saint-Gothard en 1664 par Mig Wanzer

La bataille du Saint-Gothard en 1664 par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge « Opération zéro« 

Le 28 juillet 2018, Esmbel, Lotharius et votre dévoué ont pu jouer cette fameuse bataille, opposant les féroces Ottomans aux coalisés impériaux et Français.
Je vous promets un petit compte-rendu dès demain! Ce fut … une boucherie…

La description qu’en donne Wikipédia nous sert de base, ce qui est probablement très léger, j’en conviens, mais tant pis.  C’est quand même drôle  clown

Nous retenons donc que le champs de bataille est bordé de terrains escarpés, avec la présence d’une rivière et du village de Mogersdrof.  Nous représentons l’assaut frontal ottoman, après avoir franchit le Raab, sur le village de Mogersdorf et les trois pauvres régiments allemands, puis la contre-attaque des coalisés. Le scénario choisi est « Détermination », page 68 du livre de règle. Il suffit assez simplement de détruire l’ennemi, chaque régiment rapportant 3 points de victoire, et les compagnies ou la cavalerie en rapportant 2. Le commandant en chef ennemi rapporte 1 point de victoire.

Ottomans :
L’armée ottomane est assez « classique » et équilibrée : de nombreuses unités de cavalerie légère, dont des alliés tatars, quelques unité de Sipahis, une infanterie de qualité, dont trois unités de redoutables janissaires, et une artillerie solide et efficace.
Le grand vizir Claudius Ben Pacha (Esmbel) dirige les troupes, ses propres figurines, tout à fait adaptée à la période jouée.  Un vrai ODB pour la bataille donnerait sans doute davantage de troupes, mais nous avons fait avec ce qui était disponible.

Alliés :
L’armée impériale est composée de 3 régiments classiques, avec des compagnies de piquiers, une batterie d’artillerie large, et quatre unités de cuirassiers.  Les alliés français sont constitués de 3 régiments réformés et 2 escadrons d’arquebusiers.
Le Généralissime Lotharius prend le commandement des impériaux et Allemands, tandis que le Compte de Wanzer assure le commandement du contingent français.
A nouveau, les troupes sont constituées sur base des figurines disponibles, avec « l’esprit » de la bataille, plutôt que l’ODB le plus historique possible.

Le déroulement de la bataille, par le comte de Wanzer :

« J’alignai mes régiments face au village de Morgensdorf, secondés par mes escadrons d’Harquebusiers, parés à déborder par la gauche, dans la forêt ou la droite, dans le village, afin de supporter l’infanterie de leur feu.

Le Général Lotharius m’informa au même moment de ses dispositions pour le combat : ses canons placés au centre de nos deux contingents assureraient un feu sur le village et supporteraient son centre, constitué de 3 régiments d’infanterie fatiguée.  Toute sa cavalerie cuirassée serait postée sur son aile droite, de façon à prendre l’ennemi de flanc.
Face à nous, les Ottomans du grand Vizir Claudius Ben Pacha s’étaient réorganisé quelque peu : toute la cavalerie légère et lourde s’était reprise derrière le village, face à mes troupes.

Derrière le Raab, je distinguai de fortes unités à pieds, tandis que le fracas d’au moins trois batterie se faisait entendre.

Les Ottomans avancèrent gaillardement face à mes troupes, tandis que leur infanterie tenait sa position.  Seules deux compagnies prirent place dans le village, de façon à arroser de flèches toute troupe qui s’en approchât un peu trop.  Les tirs de canons n’eurent au départ pas grand effet sur les Allemands, qui s’avancèrent rapidement vers le fleuve, leurs cuirassiers amorçant un vaste mouvement de prise de flanc.
Les premiers combats avec l’ennemi eurent lieu de mon côté du champs de bataille : les cavaliers ennemis chargèrent avec fureur – et sans doute une certaine inconscience- mon infanterie fraîche et bien commandée.  Les tirs de mousquets, retenu jusqu’au dernier moment, furent dévastateurs.  (Les ordres de tir conne un gros bonus en réaction! ) Le régiment de Carignan-Salière subit les assauts de pas moins de 4 escadrons de Delhi et Sipahis, fut finalement mis en désordre et forcé de se ré-organiser, puis de se reposer quelque peu, mais la résistance héroïque de ces brave permit de détruire pas moins de 5 escadrons de cavaliers ottomans et tatars!  Jamais je ne vis combat plus acharné ni meurtrier – et n’ai été aussi près d’être submergé par ces furieux combattants.

Le Général Lotharius me fit parvenir des nouvelles inquiétantes : si la première approche de l’ennemi avait été relativement positive, avec une charge initiale des cuirassiers plutôt efficace, ces derniers étaient maintenant empêtrés dans le gros de l’infanterie ennemie, laquelle anticipait tout mouvement par des tirs de réaction meurtriers.  L’artillerie ottomane pilonnait les allemands de tour en tour, tandis que les archers cachés dans le village malmenaient les piquiers catholiques qui cherchaient à les en déloger.

Soudain, les cavaliers ennemis s’étant repris et re-formés, ils débordèrent notre écran d’arquebusiers par la gauche, sabrant un escadron complet!  Les Ottomans exultaient et sur toute notre ligne de front, nos troupes furent prises d’un vent de découragement… (durant 2 tours, Esmbel eu une chance raisonnable aux dés – ça ne lui arrive pas souvent! – mais Lotharius connu un véritable festival de résultats médiocres!  Impossible d’activer les Cuirassiers durant 2 tours!!)  Les pertes s’amoncelant, il devint de plus en plus difficile de faire accepter les ordres à nos soldats.

Je murmurai une courte prière, clôturée d’un « amen » et d’une bordée de jurons, puis donnai l’ordre au régiment La Ferté de charger dans le village, afin de mieux soutenir les Allemands. Malheureusement, l’ennemi se cachait sans aucune fierté (j’avais surtout oublié que la ligne de vue dans le terrain difficile n’est que de 2 pouces…) et aucun résultat ne fut tiré de cette décision. Pire, j’appris de fuyards allemands qu’un régiment entier avait été exterminé par le feu d’archers et de canons! Cependant, Dieu sembla entendre mon appel, et la chance paru abandonner les Ottomans : les cuirassiers parvinrent à culbuter un régiment de janissaires, et gagna les arrières de l’ennemi.

Le soleil était couché depuis quelques minutes, et le combat acharné n’était plus possible – les troupes n’y voyaient plus. Je donnai mes ordres pour la nuit, tandis que l’ennemi, confronté aux mêmes désagrément que nous, firent de même.

La journée s’acheva ainsi, sans que nous ne puissions refouler ces envahisseurs derrière le Raab, mais nous tenions toujours notre position.

Votre Dévoué Compte de Wanzer.

Quelques photos supplémentaires :

Fiches récapitulatives d’armée par Nachuata (en anglais)

Fiches récapitulatives d’armée par Nachuata (en anglais)

Le Saint-Empire Romain Germanique :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-HRE-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

Les Provinces-Unies :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-NETHERLANDS-Quick-Reference-Sheet-English.pdf »]

L’Empire Ottoman :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-OTTOMAN-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

Les Polonais et Lithuaniens :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-POLISH-LITUANIAN-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

L’Espagne :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-SPANISH-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

 

 

 

L’armée impériale à Lützen (16 novembre 1632) selon différentes sources

L’armée impériale à Lützen (16 novembre 1632) selon différentes sources

1- L’armée impériale à Lützen selon Guthrie : 17,000 hommes (9900/10000 fantassins, 6900/7000 chevaux, 38 canons)

d’après les dessins de Holk (7 brigades de 1000 h, dont 5 en première ligne, et 6 compagnies de cavalerie mixées 2 à 2, 6 compagnies de 500 piétons et 2 escadrons soit 12 compagnies de cavalerie)

Devant l’armée : 7 canons lourds à gauche et  31 canons à droite (dont 4 + 13 canons lourds au moulin)

Aile gauche, cavalerie en échelons, du centre vers l’extérieur : Gotz KUR (9), Piccolomini KUR (11), Trcka KUR (7), Holk KUR (8), Hagen ARK (12), plus manches de mousquetaires et Croates : Beygott (5),  Corpses (10), Isolano (5), Reway (5).

Centre, 1ère ligne (infanterie) : Trcka IR (7), Kehraus IR (10), Comargo IR (11), Grana IR (8), Waldstein IR (11), Trcka DR (5) dans le moulin.

Centre, 2nd ligne :  Alt-Saxon IR (8) et Colloredo IR (7) encadrés par escadrons de Westrumb CR (2) et Tontinelli CR (4).

Centre, 3ème ligne : Mansfeld IR (5), Baden IR (8), Jg-Breuner IR (5), Jg-Breuner IR (10), Alt-Breuner IR (10), encadrés par Lohe KUR (6) et Drost ARK (5) à gauche et Westfalen KUR (10) à droite.

Aile droite, cavalerie : Hatzfeld KUR (6), Goschutz ARK (5+5), Leittersheim ARK (10), Desfurs KUR (6) plus manches de mousquetaires.

 

2- L’armée impériale à Lützen selon Brzezinski : 12,000 hommes (7000 fantassins, 4850 chevaux, 34 canons), aussi réalisé d’après les dessins de Holk (7 brigades de 1000 h, dont 5 en première ligne, et 6 compagnies de cavalerie mixées 2 à 2, 6 compagnies de 500 piétons et 2 escadrons soit 12 compagnies de cavalerie)

Aile gauche (cavalerie en échelons, flanquant les 3 lignes du centre en 4 escadrons plus croates) : Croates (Isolano 5, Beygott 5, Corpses 10, Revay 5), Gotz KUR (9), Piccolomini ARK (12), Leutersheim ARK (6), Lohe KUR (5) et Loyers ARK (5), manches de mousquetaires.

Centre 1ère ligne (infanterie et artillerie) : Comargo IR (10), GFZM Breuner IR (13), Breuner&Grana IR (10+8), Colloredo&Chiesa IR (7+?), Waldstein&Alt-Saxen IR (11+8), 34 canons (dont 17 canons lourds au moulin).

Centre 2ème ligne : Tontinelli ou Lindelo KUR (6), Westfalen KUR (10), BredaKUR/ARK en 3 escadrons.

Centre 3ème ligne (infanterie) : Baden IR (8), Jg-Breuner IR (10), en 2 bataillons, avec Compagnies de mousquetaires commandés  en soutien, derrière.

Centre 4ème ligne (cavalerie) : Goshütz ARK (5) et WestrumbARK (3) en 2 escadrons.

Aile droite (cavalerie en échelons, en 4 escadrons plus croates, du centre vers la droite) : Croates, Holk KUR (6), Trcka KUR (4) & Desfours KUR (6), Hagen ARK (13) et Drost ARK (5), manches de mousquetaires.

L’infanterie et la cavalerie de Pappenheim arrivent vers midi en renfort : régiments d’infanterie Gil de Haes, Goltz, Moriamez, Pallant, Reinach et Würzburg ; régiments de cavalerie Bönninghausen, Sparr et Lamboy, dragons, croates de Batthyanyi et Orossy.

3- Gualdo Priorato : 32,500 hommes sans Pappenheim

Aile gauche : 28 escadrons de Croates (Isolani) , 30 escadrons de cuirassiers (derrière) et 10 escadrons de Croates (encore derrière).

Centre : artillerie, 1 gros bataillon de 25 compagnies  (4 régiments : Bertaut-Waldstein, Chiesa, Colloredo, Savelli) et 7 canons  en première ligne,  2 bataillons totalisant 32 compagnies (5 régiments: Galas, Grana, Holck, Geysa, Breuner) en deuxième ligne, 1 bataillon à 22 compagnies regroupant 4 régiments (Walstein, Contrès, Fugger, Lauenbourg) en troisième ligne avec, à sa droite, 1 gros bataillon à 16 compagnies (3 régiments : Dohna, Montecuccoli, Tersica).

Aile droite : 17 canons près des moulins, 24 escadrons de Cuirassiers (régiments Gonzague, Strozzi et Coronino) avec « maniches » de mousquetaires en première ligne, suivis de 2 gros escadrons en deuxième ligne (régiments Colloredo, Reichemberg, Sparr, Schaumbourg et Officutz), suivi de 15 escadrons de dragons (Forgatz) et Croates en troisième ligne.

Remarques : Holk est un régiment de cuirassiers et non d’infanterie. Coronini & Gonzague  sont des régiments d’infanterie et non de cavalerie. Montecuccoli serait un régiment de cavalerie et non d’infanterie, de même que Tersica (Trcka), tout au moins sur cette aile.

Gualdo s’est clairement inspiré de la carte du Theatrum Europaeum pour reconstituer l’ordre de bataille impérial.

 

4- Abelinus (Theatrum Europaeum) : 40,000 hommes

Aile gauche

Première ligne : 1 troupe/compagnie (truppen) de croates, 3 escadrons de cavalerie. Seconde ligne identique (1 unité de croates et 3 escadrons de cavalerie).

Centre

Quatre gros bataillons (brigada) en losange (1-2-1). 7 canons devant le premier bataillon/brigade.

Aile gauche

2 escadrons de cavalerie l’un derrière l’autre. Derrière les moulins : 2 escadrons de cavalerie mêlés à des mousquetaires, un gros bataillon d’infanterie (brigade) puis 2 escadrons de cavalerie. 14 canons devant les 4 moulins.

 

 

Stéphane Thion

Légende :

IR : Régiment d’infanterie ; DR : régiment de Dragons ; KUR : Régiment de cuirassiers ; ARK : Régiment d’Arquebusiers à cheval.

Sources :

Abelinus, Theatrum Europaeum ;

Gualdo Priorato, L’Histoire des dernières campagnes et négociations de Gustave Adolphe en Allemagne (traduit de l’italien en 1772)

Brzezinski, Lützen 1632 – Osprey Military – Campaign ;

Guthrie, Battles of the Thirty Years War – Greenwood Press ;