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La bataille de Kempen (17 janvier 1642)

La bataille de Kempen (17 janvier 1642)

Après la victoire de Wolfenbüttel en 1641 (voir le scénario sur le sujet), Guébriant, à la tête de l’armée d’Allemagne soldée par la France, se sépare des Suédois et repart vers la Westphalie, plus à l’Ouest. Il fait sa jonction avec les Hessois du général Eberstein qui avait fait appel à lui puis passe le Rhin à Wesel. Il est alors à la tête de 4000 fantassins, 4700 cavaliers et 21 pièces d’artillerie. L’électeur de Cologne, pour se défendre de ces « hôtes » encombrants, rassemble des troupes  sous Lamboy et fait appel au général Hatzfeld.

Le 15 janvier à 8 heures du matin, Guébriant marche avec toute sa cavalerie et deux brigades françaises sur le Landwert de Lin (probablement Lintfort aujourd’hui) où il apprend que Mercy a fait sa jonction avec Lamboy. Le 17 janvier à 8 heures du matin, Guébriant se déploit à Lin mais Lamboy est à Kempen. Guébriant part alors reconnaître les positions de Lamboy avec les dragons de Rosen. Il est suivi du reste de l’armée.

Guébriant dispose alors son armée en trois corps devant mener chacun une attaque en même temps. Le premier corps est composé de l’infanterie qu’il conduira lui-même pour forcer la digue. Le second est composé des Hessois d’Eberstein et doit donner à l’aile droite. Le troisième est composé des weimariens commandés par Taupadel et doit donner à gauche.

Arrivé à portée de mousquet, Guébriant fait tirer au canon sur les impériaux bien retranchés derrière une digue. Une partie des mousquetaires sont bien retranchés sur les parapets alors que le reste des bataillons sont alignés derrière en soutien. La cavalerie impériale est aussi placée en soutien, derrière la ligne d’infanterie. Une partie des retranchements est constituée d’une élevée de 12 pieds (3m60) derrière un fossé qui a des barrières aux deux bouts. La digue mène d’un côté à un autre fossé et de l’autre à des grosses haies qui ferment le camp.

Guébriant ordonne alors à l’infanterie de forcer les retranchements afin d’ouvrir des passages pour la cavalerie. Malgré la résistance des impériaux, barrières, haies et palissades sont abattues. La digue est prise et le canon des ennemis est retourné contre lui. Guébriant fait placé ses trois petites pièces de trois livres sur les retranchements pour accabler les impériaux. Weimariens et Hessois parviennent aussi à entrer dans les fortifications après avoir mis les barrières par terre. L’infanterie ayant ouvert la voie à la cavalerie, les escadrons weimariens, hessois et français s’engouffrent dans les brèches et enfoncent la cavalerie impériale. Guébriant, Eberstein, Ohm, Rosen, Taupadel, Wittemberg, Flerscheim et Betz font des merveilles. L’infanterie impériale est en déroute.

Lamboy  fait alors donner sa cavalerie, mais Guébriant parvient à le mettre en échec en lui opposant notamment « deux gros » escadrons de cavalerie. Tout est terminé.  Lamboy et Mercy sont prisonniers. Les pertes impériales sont supérieures à 2000 tués et 3500 prisonniers. Toute l’artillerie, 30 chariots de munitions, le bagage, 35 drapeaux et 3 cornettes restent aux mains des alliés.

Ce jour-là,17 janvier 1642, Guébriant gagna son bâton de maréchal.

 

Armée alliée (Guébriant) : 4 200 fantassins en 7 bataillons, 4 700 chevaux en 34 escadrons et 21 canons.

Armée d’Allemagne de Guébriant : 4 bataillons d’infanterie de 500 hommes chacune (2 000 hommes), 3 500 chevaux en 24 escadrons (de 146 chevaux ou 23 escadrons de 152 chevaux), 9 canons (2 de 24 livres, 4 de 6 livres et 3 de 3 livres). Deux des bataillons d’infanterie (appelés « brigades ») sont français et les deux autres sont weimariens. La totalité de la cavalerie est weimarienne mais deux des régiments sont en cours de devenir « français » (Müller qui devient Guébriant et Watronville qui devient Tracy).

Corps Hessois d’Eberstein : 2 200 fantassins et 1 200 chevaux (4 000 hommes selon une autre source) en 3 bataillons d’infanterie (de 735 hommes) et 8 escadrons de cavalerie (de 150 chevaux).  Artillerie hessoise :  12 canons soit 2 canons de 12 livres, 9 canons de 3 livres plus 1 mortier.

Aile gauche (Taupadel et Ohm, cavalerie franco-weimarienne) : 16 escadrons de demi-cuirassiers

Première ligne : 9 escadrons weimariens des régiments Russwurm (1 escadron), Guébriant (ex-Muller, 2 escadrons), Margrave (2), Taupadel (2) et Betz (2).

Seconde ligne : 7 escadrons weimariens en français des régiments Russwurm (1), Canoffsky (2), Watronville qui devient Tracy (2) et Fleckenstein (2).

Centre (Infanterie sous Guébriant, 6 600 hommes) :

Première ligne : 4 bataillons d’infanterie dont 2 weimariens (Schönbeck et Flersheim) et 2 hessois (Ross et Felberg).

Seconde ligne : 3 bataillons d’infanterie dont 2 français (Nettancourt et Guébriant) et 1 hessois (Dingen).

Aile droite (Eberstein et Rosen, cavalerie hessoise et weimarienne) : 16 escadrons de demi-cuirassiers et 2 escadrons de dragons

En avant : 2 escadrons des dragons de Rosen (démontés).

Première ligne : 9 escadrons des régiments hessois General-Lieutnant (1 escadron), Eberstein (2), La Bodie et Lessie (2) et régiments weimariens Wittgenstein (2) et Alt-Rosen (2).

Seconde ligne : 7 escadrons des régiments hessois Getse (2) et General-Lieutnant (1) et des régiments weimariens Ohm (2) et Neu-Rosen (2).

Artillerie devant le front de l’armée : 21 canons dont 2 pièces de 24 livres, 2 pièces de 12 livres, 4 de 6 livres et 12 de 3 livres.

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie alliés (y compris hessois) sont des bataillons réformés modernisés (musket only). Les 4 bataillons français et weimariens sont veteran (Schönbeck est l’ancien régiment jaune suédois, Nettancourt est un petit vieux et ces 4 bataillons ont plusieurs campagnes derrière eux).

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom), les escadrons français et weimariens étant veteran.  Les dragons de Rosen sont dragoons veteran.

Les 21 pièces d’artillerie peuvent être simulés par 1 canon moyen et 2 canons légers (light artillery).

 

Armée impériale (Lamboy assisté de Henri de Mercy) : 10 000 hommes en 6 ou 8 bataillons d’infanterie, 16+ escadrons de cavalerie et 9 canons.

L’effectif et les régiments impériaux sont plus difficile à déterminer.

Lamboy aurait eu avec lui 9 000 hommes et 6 canons selon une première source, 10 000 hommes selon une seconde.  Afin d’équilibrer le scénario, nous prendrons 9000 hommes dont 4500 fantassins (562 hommes par bataillon) et 4500 chevaux (en 23 ou 24 escadrons pour avoir des escadrons équivalents à ceux des français).

Suggestion de déploiement après analyse de deux plans de la bataille :

Aile gauche de cavalerie  :

Première ligne : 4 escadrons de cavalerie

Centre d’infanterie (Ladron, autour de 4 500 hommes et 9 canons) :

Première ligne : mousquetaires détachés des bataillons et 9 canons

Seconde ligne : 8 bataillons d’infanterie en échiquier (de gauche à droite : Eppe/Laisenon, Dünckel, Hammersbach, Butbergh, Leit, Saveri, Isaacq et Delbrucq) et un escadron/bataillon de dragons (entre Dünckel et Buttberg).

Aile droite de cavalerie (?) : 4 escadrons de cavalerie

Troisième ligne, derrière l’infanterie (Lamboy) : 14 escadrons de cavalerie dont (de gauche à droite) régiments Gonzaga, La Garde, Alt-Beck et La Rivière.

Autres régiments de cavalerie peut-être présents (d’après les noms des colonels fait prisonniers ou tués) : de Were, Rodan, Bruay, Rietberg, Guditsch, Grysenwyb ou Griese, Grifenay, Mordaco ou Mordaci, Henderson, Bicht, Marone, Vera, Hennin, Ohr, Fierbheimer,  Bell, Franchepani, Hund et Chritii.

 

Pour LM Tercios, les 8 bataillons d’infanterie sont scindés en deux (compagnies de mousquetaires sur le parapet, bataillon de piques en soutien). Placer les 8 compagnies de mousquetaires sur le parapet  (shot companies musketeers) et 8 compagnies de piques en soutien (pike company).

N’ayant aucune indication sur leur composition, les escadrons impériaux sont tous modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom).  Il est d’ailleurs très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers). Les dragons de Gallas sont dragoons. Placer les dragons (démontés) sur le parapet avec les compagnies de mousquetaires de l’infanterie.

Les 9 pièces d’artillerie peuvent être simulées par 1 seul canon medium artillery.

Les compagnies de mousquetaires sur le parapet sont covered et protected, et l’artillerie est fortified.

Ci-dessus : déploiement des armées (le tracé en bleu représente la digue derrière laquelle les impériaux sont retranchés, les deux ouvertures représente des portes.

Pour le champ de bataille, s’inspirer de la gravure du Theatri europaei, ci-dessous entre les deux ordres de bataille, ou sur le schéma ci-dessus mais en laissant de la place sur les ailes (pour que la cavalerie puisse contourner la digue). Au total, laisser dans la digue deux portes de la taille d’un bataillon sur le front et deux portes de même taille de chaque côté (sur chaque flanc) sur chaque côté/flanc de la digue. Les deux armées étant de même taille, cela va être compliqué pour les franco-weimariens-hessois qui combattent contre des unités retranchées (protected et covered). En contrepartie, tous les bataillons et escadrons franco-weimariens sont veteran.

 

       

Ci-dessus : drapeaux du régiment Nettancourt et d’un régiment weimarien (d’après K.A. WIlke) au service de la France.

Ci-dessous : drapeau suggéré pour le régiment de Schönbeck (drapeau du régiment jaune suédois avec croix blanche  française). Il s’agit d’une supputation.

Stéphane Thion

La bataille de Rheinfelden (3 mars 1638)

La bataille de Rheinfelden (3 mars 1638)

 

Fin 1637, le duc Bernard de Saxe-Weimar, maintenant au service de la France, passe en Alsace, venant de Lorraine, et traverse le Rhin. Puis il traverse la montagne noire en direction de Zürich, dans l’espoir de faire des levées en Suisse. L’armée du Duc compte alors dix régi­ments de cavalerie et huit d’infanterie. Alors que son adversaire, le duc de Savelli, ayant pris ses quartiers d’hivers à Fribourg, pourvoit en hommes les villes menacées, le duc de Weimar remonte le Rhin et fait sa jonction avec le duc de Rohan qui était en Valteline. Souhaitant empêcher les Impériaux de secourir le duc Charles de Lorraine, Weimar part le 28 janvier 1638 pour Laufenburg, qu’il prend le 30 janvier. Après avoir négocier la reddition de la ville de Waldshut, le duc Bernard se porte sur Rheinfel­den, ville située plus en aval, pour en faire le siège alors que ses subordonnés Nassau et Rosen sont envoyés vers l’Est, du côté de Constance et de Lindau, pour surveiller l’ennemi.

Bernard fait bloquer les accès de Rheinfelden aux premiers jours de février puis met son artillerie en batterie. L’armée weimarienne prend alors ses quartiers d’hivers, tout en s’activant au siège. Les 22, 26 et 28 février, trois mines explosent mais la ville résiste toujours. C’est alors que les impériaux vont réagir. Le 28 février, Jean de Werth réunit ses Bavarois aux Impériaux du duc Savelli, et se présente vers 8 heures du matin avec neuf régiments de cavalerie, quatre régiments d’infanterie fai­sant près de 3 000 hommes et deux compagnies de Croates. Les troupes impériales étaient à l’aile droite sous le commandement de Savelli, et les bavaroises à gauche, sous Jean de Werth. Alors que l’aile droite du duc Bernard enfonce l’aile gauche des ennemis, les impériaux mettent la gauche weimarienne en fuite. Le duc de Rohan qui sert alors dans l’armée de Weimar, y est blessé et fait prisonnier.  Le camp weimarien est pris ainsi que plusieurs officiers, forçant le duc à lever le siège.

Cette première bataille se solde par un échec pour le duc de Wei­mar. Mais celui-ci ne se décourage pas : il lève le siège et repart pour Laufenburg et Säckingen où il prend un avant-poste impérial. Enfin, ayant reposé et restauré ses hommes, il revient sur la plaine de Rhein­felden proposer la bataille à Savelli et de Werth, le 3 mars 1638. Les deux généraux bavaro-impériaux ne peuvent réunir toutes leurs trou­pes. Il leur manque ainsi trois de leurs meilleurs régiments de cava­lerie, les cuirassiers de Lamboy & de Billehe et les demi-cuirassiers de Sperreuter. Mais Savelli organise sa défense derrière un fossé de drainage, sa droite appuyée sur le Rhin et sa gauche sur un bois, son armée disposée en trois échelons.

L’armée du duc de Weimar, progresse en bon ordre vers l’ennemi. Alors que Taupadel fixe l’aile gauche ennemie et que l’artillerie ouvre de larges sillons dans les bataillons ennemis, les deux bataillons d’infan­terie weimariens franchissent le fossé. Les trois bataillons impériaux et bavarois, déployés hâtivement et affaiblis par les tirs combinés de l’infanterie et de l’artillerie régimentaire weimarienne, lâchent alors pied en entraînant la cavalerie dans leur fuite. Malgré la bonne tenue de l’aile de Werth, qui essaye de couvrir la déroute, l’armée impériale est annihilée : les pertes sont de 500 tués et 3 000 prisonniers.

 

 

Les armées impériale et bavaroise à Rheinfelden (1638)

Général en chef : duc Frederico Savelli & feld marshall Jean de Werth (Command Rating 8)

Aile droite impériale : Savelli

1er échelon : 1 régiment d’arquebusiers à cheval bavarois (Neunech) en 2 escadrons.

2e échelon : 1 régiment de dragons bavarois diminué (Wolf) soit 1 escadron et 2 esca­drons des cuirassiers bavarois Gayling. Ces deux escadrons sont répartis face aux intervalles de l’infanterie, de part et d’autre d’Henderson.

3e échelon : 1 escadron de Croates impériaux en 2 compagnies (Rejcovics) et 1 escadron des cuirassiers bavarois Gayling, placé entre les 2 premiers escadrons de ce régiment.

Centre : Sperreuter

1er échelon : 3 régiments d’infanterie bavarois, formant 3 bataillons (1 régiment impérial, Hen­derson, et 2 régiments bavarois, Pappenheim et Gold).

2e échelon : 2 escadrons des arquebusiers bavarois de Horst, répartis face aux intervalles de l’infanterie de Gold.

Aile gauche bavaroise : Jean de Werth

1er échelon : 1 régiment d’arquebusiers à cheval bavarois (Werth) en 2 escadrons et 1 régiment d’infanterie bavarois (Wahl) formant 1 bataillon contre les bois à l’extrême gauche.

2e échelon : 2 escadrons d’arquebusiers à cheval impériaux (régiment Valois ou Salis), face aux intervalles du premier échelon, entre les escadrons de Werth et l’infanterie de Wahl.

Aucune artillerie, mais un rideau de tirailleurs, près de la moitié des mousquetaires de l’armée, a été placé derrière le fossé de drainage.

Note : Les Bavarois étaient organisés sur les mêmes lignes que les Im­périaux, en régiments d’une dizaine de compagnies, pour l’in­fanterie comme pour la cavalerie, faisant maintenant de l’ordre d’un millier d’hommes, beaucoup moins en pratique, surtout pour la cavalerie. Durant les années 1636-38, les régiments et bataillons d’infanterie impériaux comptent 600 à 900 hommes alors que les régiments de cavalerie comptent de 300+ chevaux. L’infanterie combat en bataillons disposés sur dix rangs et la cavalerie en escadrons disposés sur quatre ou cinq rangs et chargeant au trot.

Lors de la première bataille de Rheinfelden, le 28 février, l’ar­mée bavaro-impériale est estimée à près de 7 500 hommes dont 4 500 à 5 000 cavaliers en 20 escadrons et 2 500 fantassins en trois bataillons et ne dispose d’aucune pièce d’artillerie. Le 3 mars, il manquera trois des régiments de cavalerie faisant 1 500 chevaux.

Pour LM Tercios, un bataillon d’infanterie impérial ou bavarois est représenté par un escadron classique modernisé (Classic squadron option modernised), les escadrons de cuirassiers par des escadrons de cuirassiers lourds (options heavy et caracole), les escadrons d’arquebusiers à cheval par des escadrons d’arquebusiers montés et les escadrons de Croates par des escadrons de cavalerie légère avec arquebuse (light horse, options veteran & arquebus).

 

L’armée weimarienne à Rheinfelden (1638)

Général en chef : duc Bernard de Saxe-Weimar (Command Rating 9)

Aile droite : Taupadel

Cavalerie : 5 régiments de demi-cuirassiers en 10 esca­drons, sur deux échelons : 3 en première ligne (Potbus, Wurtemberg et Nassau) et 2 en seconde ligne (Tau­padel et Rhingrave), dans les intervalles.

Aile gauche : Bernard de Saxe-Weimar

Cavalerie : 5 régiments de demi-cuirassiers en 10 escadrons, sur deux échelons : 2 en première ligne (Bo­dendorf et Rosen) et 3 en seconde ligne (Kanoffsky, entre les 2 bataillons d’infanterie, Ohm, entre Bodendorf et l’in­fanterie, et Caldenbach, entre les deux régiments de cavale­rie de première ligne).

2 régiments d’infanterie (Forbus & Hattstein) en 2 bataillons au centre.

Artillerie : 8 pièces légères de bataillons (de 3 livres) et 4 pièces moyennes de 12 livres.

Note : À la mi-1637, l’armée du duc Bernard de Saxe-Weimar se com­pose de dix régiments de cavalerie faisant 5 000 chevaux et quatre régiments d’infanterie totalisant 4 000 hommes. En janvier 1638, il ne reste que 4 000 chevaux en dix régiments et 2 000 fantassins en deux régiments. Chaque régiment de cavalerie compte théoriquement huit compagnies totalisant 500 hommes alors que les régiments d’infanterie comprennent théoriquement douze com­pagnies de 100 hommes, pour un total de 1 200 hommes. Cet établissement sera rarement atteint. Les weimariens combattent comme les suédois, en « brigades » (ou bataillons) de 700 à 1 000 hommes disposés sur six rangs et en escadrons de 200 chevaux disposés sur trois rangs et chargeant au galop.

L’armée de Bernard de Saxe-Weimar à Rheinfelden est estimée à 6 000 hom­mes dont 4 000 chevaux en 20 escadrons, 2 000 fantassins en deux bataillons et 14 canons (8 pièces de bataillon de 3 livres, 4 pièces de 12 et 2 pièces de 24).

Pour LM Tercios, les 2 bataillons d’infanterie sont des escadrons modernes vétérans (modern squadron, option veteran) ; les escadrons de cavalerie sont des escadrons de  cavalerie moderne demi-cuirassiers (modern cavalry, options demi-cuirassiers). Si vous n’avez pas l’extension Kingdoms, ces escadrons sont Cuirassiers avec option Modern Cavalry (ce qui revient au même !). L’artillerie légère peut être transformée en regimental gun.

Alternative : donner à l’ensemble de la cavalerie weimarienne, l’option veteran. mais il vous faudra en faire de même avec la cavalerie bavaro-impériale pour équilibrer. Vous pouvez par ailleurs équilibrer les armées en donnant cette option à quelques  unités après calcul des budgets des deux armées.

Enfin, vous pouvez diviser le nombre d’unités par deux, pour les deux armées, si vous n’avez pas assez de figurines.

Bon jeu !