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Drapeaux suédois pour la bataille de Lützen

Drapeaux suédois pour la bataille de Lützen

Et voici quelques drapeaux de régiments d’infanterie suédois pour simuler la bataille de Lützen.

La brigade « nouveau bleu » ou « brigade suédoise » composée des régiments Hand (bleu), Hard et Hastfer :

Drapeau d’une compagnie du régiment bleu ou vieux-bleu (alt-blau) d’après K.A. Wilke (malheureusement, il me manque la légende)

Drapeau possible d’une des compagnies du régiment bleu (blau)

La brigade jaune, composée des gardes du corps et du régiment jaune de la garde :

Drapeau d’une compagnie du régiment jaune selon K.A. Wilke (gardes du corps royaux ?)

Drapeau d’une compagnie du régiment jaune (Gelb)

La brigade « vieux-bleu » (alt-blau) composée du régiment Winckel :

 

Drapeau d’une compagnie du régiment vieux-bleu (Alt-blau)

La brigade blanche : elle était constituée uniquement du régiment Knyphausen (dont je n’ai pas le drapeau), ce régiment étant formé  en septembre 1632 en réunissant le régiment « vieux blanc » de Bürt et le régiment Mitschefall

Drapeau d’une compagnie du régiment Wilhelm Bürt (vieux-blanc).

3 drapeaux de compagnies du régiment Mitschefall, dissout en septembre 1632 et amalgamé avec le régiment Bürt ci-dessus.

La Brigade verte à Lützen, composé du régiment vert de Bernard, du régiment noir de Wildenstein et du régiment écossais de Leslie :

Drapeau du régiment Bernard de Saxe-Weimar

Drapeau du régiment écossais Leslie

Drapeau du régiment écossais Henderson

La brigade du duc Guillaume de Saxe-Weimar composée du régiment du duc Guillaume et des régiments saxons Bose et Pforte :

Drapeau du régiment Guillaume de Saxe-Weimar

 

 

 

 

 

Stéphane Thion

La bataille de Lützen (16 novembre 1632)

La bataille de Lützen (16 novembre 1632)

Avertissement : tous les schémas qui accompagnent la description de la bataille sont extraits de la superbe thèse d’André Schürger (2015), The archaeology of the Battle of Lützen: an examination of 17th century military material culture.

Après sa victoire de Breitenfeld sur Tilly (17 septembre 1631), Gustave Adolphe confie à l’Electeur de Saxe le soin de porter la guerre en Bohême alors que lui-même lance une offensive sur la Thuringe. Pendant ce temps, l’empereur Ferdinand propose à Wallenstein de reprendre le commandement de l’armée impériale., ce que ce dernier finit par accepter. De son côté, Tilly essaie de ralentir l’avance suédoise avant de se retirer en Haute-Franconie. En mars 1632, Gustave dirige son offensive sur la Bavière et se présente devant la rivière Lech défendue par Tilly. Celui-ci est alors gravement blessé lors d’une reconnaissance. Tous les espoirs de l’Empereur et du duc Maximilien de Bavière reposent maintenant sur Wallenstein. Mais le nouveau généralissime se préoccupe peu de la Bavière. Le 17mai, Gustave Adolphe fait son entrée à Munich. Le 11 juin, à la demande du duc de Bavière, Wallenstein finit par réagir. Le 11 juillet, alors que Gustave Adolphe cantonne non loin de Nuremberg, Wallentein se présente devant cette ville. Il établit son camp à Alta Feste, une forteresse proche de là. Durant deux mois, les Suédois vont s’employer à prendre cette forte position défensive. Sans succès. De son côté Holk, à la tête d’une seconde armée impériale, est parvenu à repousser les Saxons de Bohême. Il occupe maintenant Leipzig. Alerté, Gustave Adolphe se retire et se dirige vers la Saxe. Wallenstein le suit et rejoint Holk à Leipzig. C’est donc à Lützen que va se jouer l’avenir de la Saxe.

Ci-dessus : la bataille de Lützen selon P. Snayers. Ce tableau représente relativement fidèlement le champ de bataille vu de l’arrière des lignes impériales.

Le 15 novembre, alors que Wallenstein n’a pas encore connaissance de la position des ennemis, l’avant-garde impériale est accrochée par les Suédois, quelques kilomètres au sud de Lützen. Wallenstein envoie immédiatement un courrier à Pappenheim qui se trouve à une quarantaine de kilomètres de Lûtzen pour venir le renforcer. Celui-ci ayant reçu la lettre se met en marche vers minuit. Pendant ce temps, Wallenstein déploie son armée sur une ligne allant de Lützen à Leipzig, son flanc droit appuyé sur une petite colline et les moulins de Lützen. Au point du jour, Gustave Adolphe se change, refuse de prendre son casque et sa cuirasse, son épaule étant douloureuse du fait d’une blessure de mousquet, et monte sur Streiff, son cheval gris-pommelé. Il débouche sur le champ de bataille vers 9 heures du matin. La brume et le terrain parcouru de fossés ralentissant le déploiement de son armée, l’attaque ne commencera qu’à 11 heures.  L’aile gauche de cavalerie est menée par Bernard de Saxe-Weimar, l’aile droite par Stalhansk, le centre par Brahe.

Ci-dessus : déploiements impérial et suédois (Schürger, 2015)

La principale attaque est menée par Gustave Adolphe : 3 000 cavaliers suédois progressent difficilement vers les lignes ennemies, à travers les fossés. Heureusement les détachements de mousquetaires en soutien, par la supériorité de leur feu, sauvent l’offensive qui s’annonçait désastreuse. Heureusement, le soutien d’infanterie a suivi. La brigade bleue, soutenue par la brigade jaune bouscule l’aile gauche impériale et prend la batterie d’artillerie. Le reste de la cavalerie perd beaucoup de temps à traverser les fossés.

Ci-dessus : la situation entre 10h30 et 11h (Schürger, 2015).

La situation entre 10h45 et 11h15 (Schürger, 2015).

Pendant ce temps, la brigade verte s’avance vers la batterie de l’aile droite impériale devant les moulins et l’aile gauche de cavalerie weimarienne se heurte aux mousquetaires ennemis bien retranchés. C’est un échec. Mais Bernard de Saxe-Weimar, obsédé par la prise de Lützen, s’acharne et revient à la charge, sans autre résultat que de mettre le feu au village.

Ci-dessus : situation entre 11h et 12h (Schürger, 2015).

Il est midi. Sur l’aile droite, alors que la cavalerie suédoise se reforme, Brahe lance ses brigades sur l’infanterie impériale. Alors que les cavaliers suédois s’avancent, les cuirassiers de Gotz décident de se retirer, ébranlant ainsi les trois régiments d’infanterie à sa droite. Alors que le brouillard se lève, Wallenstein réalise que c’est sur son aile gauche qu’est dirigée la principale attaque : il la fait renforcer par les cuirassiers de Desfours et par une partie de sa réserve de cavalerie. Puis il lance sa seconde ligne d’infanterie contre Brahe.

Ci-dessus : situation entre 11h30 et 12h30 (Schürger, 2015).

C’est alors que l’énergique Pappenheim débouche sur le champ de bataille avec sa cavalerie accourue à marche forcée. Son infanterie n’arrivera qu’en fin de journée. Il prend immédiatement les choses en main sur l’aile gauche impériale et, vers 13 heures, lance une contre-attaque ayant pour but d’envelopper l’aile droite suédoise. Alors que les Croates débordent les cavaliers ennemis et foncent sur les bagages, les cuirassiers de Piccolomini enfoncent les régiments d’Östgota et de Smaland. Mais les mousquetaires commandés suédois accueillent les cuirassiers impériaux par un feu nourri de mousqueterie et d’artillerie légère. Pappenheim, touché par deux coups de mousquets et un boulet de 3 livres, s’effondre. Il est évacué du champ de bataille. Alors que Stalhansk réorganise son aile, les cuirassiers impériaux, découragés par la perte de leur général, stoppent leur offensive.

Ci-dessus : situation entre 12h et 13h (Schürger, 2015).

Dans le même temps, au centre, l’infanterie impériale renforcée par sa seconde ligne a contre-attaqué.  La brigade bleue et la brigade jaune sont attaquées à la fois de face par l’infanterie et de flanc par les escadrons de cuirassiers impériaux (régiment Bredau). Piccolomini, à la tête de ses cuirassiers, Brahe, à la tête de ses brigades sont blessés. Les brigades bleue et jaune sont pratiquement anéanties. L’infanterie suédoise se retire en ordre. C’est alors que Gustave, apercevant l’infanterie de Brahe en difficulté, charge la tête des régiments de Smaland et Östgota après les avoir réorganisés. Un peu après 13 heures, une balle de mousquet va mettre un terme à son épopée. Son corps ne sera retrouvé que 2 heures plus tard. Alors que la contre-attaque impériale s’essouffle et que les cuirassiers impériaux, suivant les ordres, se désengagent, les suédois se réorganisent. Bulach (seconde ligne de cavalerie) est parvenu à repousser les croates et à rallier ses escadrons de cavalerie. Au centre droit, les brigades suédoises orphelines de leur commandant parviennent néanmoins à se reformer.

Ci-dessus : la destruction de la brigade jaune suédoise par la charge de flanc des cuirassiers de Bredau (entre 11h et 13h) avec, en surimpression, toutes les balles de mousquets, carabines et pistolets retrouvées sur le champ de bataille (Schürger, 2015).

Ci-dessus : situation entre 12h30 et 14h (Schürger, 2015).

Bernard de Saxe-Weimar qui commande l’aile gauche suédoise, monte alors une attaque coordonnée avec le centre gauche. Il ordonne aux brigades de seconde ligne de renforcer la première ligne, Mitzlaff à gauche de sa brigade verte et Thurn à droite de cette brigade. L’artillerie lourde parvient à se déployer à droite de la brigade Thurn et est prolongée sur sa droite par la vieille brigade bleue (Alt-Blau). Bernard lance son attaque, probablement vers 13h30. L’aile droite impériale, venant de perdre plusieurs régiments de cuirassiers envoyés renforcés l’aile gauche, vacille. L’infanterie de Bernard parvient à prendre pied sur la colline, à emporter les canons placés à l’aile droite et à refouler la première ligne d’infanterie impériale. Mais une contre-attaque menée par Holk parvient à regagner le centre et à refaire sa ligne de front. Les moulins sont repris et les suédois se replient.

Sur l’autre aile, alors que la cavalerie suédoise, victorieuse, enveloppe ses adversaires, une nouvelle, terrible, se répand. Le roi est mort. L’impact moral de ce drame est terrible. L’élan des troupes protestante est stoppé. Au même moment, Piccolomini annonce la nouvelle aux troupes impériales.

Ci-dessus : la situation entre 14h et 15h (Schürger, 2015).

Bernard de Saxe-Weimar prend alors le commandement de l’armée protestante. Il est autour de 14h30. Toute la ligne suédoise est maintenant épuisée ou démoralisée. A l’exception de la réserve de Knyphausen, pratiquement intact. L’état de l’armée impériale n’est guère meilleur. Les deux adversaires font une pause et se réorganisent. Vers 15 heures, Knyphausen et Bernard débattent de la situation. Le premier suggère une retraite en bon ordre mais le second n’est pas d’accord. Il est persuadé que l’état de l’armée suédoise est bien meilleur que celui de l’adversaire. Il est persuadé qu’un nouvel assaut dirigé sur son aile peut gagner la journée. Le plan de Bernard est d’envelopper Lützen et l’aile droite impériale avec sa cavalerie alors que les brigades verte, Mitzlaff et Knyphausen prendront les moulins d’assaut.

Ci-dessus : la situation entre 15h et 16h (Schürger, 2015).

L’aile gauche suédoise s’ébranle vers 15h30 couverte par un feu intense d’artillerie. C’est une surprise pour les impériaux qui pensaient la bataille gagnée. Les brigades suédoises prennent pied sur la colline sans réelle opposition. Perdant leurs nerfs, les régiments impériaux d’arquebusiers à cheval quittent le champ de bataille. Les suédois tombent alors sur les régiments de cuirassiers restant. Alors que différents régiments se dissolvent, Piccolomini parvient à rétablir la situation. Une contre-attaque impériale est lancée mais Bernard parvient à la repousser et à garder la position.

Ci-dessus : la situation entre 16h et 17h (Schürger, 2015).

Il est maintenant entre 17 et 18 heures. La nuit tombe. L’infanterie de Pappenheim (2 900 hommes commandés par Reinach) apparaît sur le champ de bataille. Mais Wallenstein n’y croit plus. Il ordonne une retraite en bon ordre, couverte par l’infanterie de Reinach. Les Suédois restent maître du champ de bataille mais il s’agit d’une victoire coûteuse. Ils perdent 6 000 hommes, morts, blessés ou disparus soit probablement un peu plus que les impériaux. Et surtout, ils perdent leur leader emblématique.

 

Ordres de bataille

Remarque : pour des ordres de bataille plus détaillés, voir mes précédents articles sur les armées impériale et suédoise à Lützen (en saisissant « 1632 » ou « Lützen » dans le moteur de recherche du site).

L’armée suédoise (Gustave Adolphe) : 20 900 hommes (13 032 fantassins en 8 brigades et détachements de mousquetaires, 6 240 cavaliers en 25 escadrons, 60 canons).

Aile gauche (2980 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons de 3 livres avec mousquetaires commandés) :

Première ligne (Bernard, 1550 chevaux, de gauche à droite) : 6 escadrons de cavalerie weimarienne et allemande des régiments Bernard de Saxe-Weimar (2 escadrons), Carberg, Domhoff/Courlande, Tiesenhausen-Livoniens et Courville, 5 détachements de 200 mousquetaires avec 2 pièces de 3 livres par détachement.

Deuxième ligne (Anhalt, 1430 chevaux, de gauche à droite) : 6 escadrons de cavalerie saxonne des régiments Hoffkirch, Anhalt, Lowenstein, Brandenstein, Steinbach et Stechnitz.

Centre (11 030 fantassins en 8 brigades de 1 350 hommes, 300 chevaux et 18 canons moyens et lourds, 24 canons légers de 3 livres) :

Première ligne (de droite à gauche) : Brigade bleue suédoise, brigade jaune, brigade « ancien-bleu », brigade verte, une compagnie de mousquetaires (écossais d’Henderson) en réserve, 4 batteries de 5 canons.

Deuxième ligne (de droite à gauche) : Brigade duc Wilhelm, brigade blanche Knyphausen, brigade Thurn et brigade Mitzlaff et escadron de cavalerie Ohm en réserve en réserve.

Aile droite (2960 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons de 3 livres avec mousquetaires commandés) :

Première ligne (Stalhansk, 1860 chevaux, de droite à gauche) :  6 escadrons de cavalerie suédoise des régiments Stalhansk (finnois), Stoop (Västgota), Sack (Sodermanland), Silversparre (Uppland), Sperreuter (Östgota), Stenbock (Smäland), 5 détachements de 200 mousquetaires avec 2 pièces de 3 livres par détachement.

Seconde ligne (Bulach, 1100 chevaux, de droite à gauche) :  6 escadrons de cavalerie weimarienne et hessoise des régiments Wilhelm Leib, Goldstein, Bulach, Beckermann, Rostein/Dalwigt-hessois et G. Uslar-hessois.

 

Pour LM Tercios, les brigades d’infanterie suédoise sont à 1 580 hommes et les escadrons de cavalerie à un peu moins de 250 chevaux. Les 8 brigades suédoises sont représentées chacune par un modern squadron reinforced, avec une stamina de 5 (et non 3 comme dans le livre de règles). Les brigades bleu suédoise et jaune étant veteran. Les 4 brigades de première ligne ont en plus la règle regimental gun. Les détachements de mousquetaires sont représentés par 4 compagnies (2 sur chaque aile) shot company musketeers brigade rule avec regimental gun. Les 25 escadrons de cavalerie (250 chevaux par escadron) sont cuirassiers modern cavalry, l’escadron de finnois (Stalhansk) étant en plus fearless. L’artillerie est représentée par 1 canon lourd et 2 canons moyens (les pièces légères étant intégrées dans les brigades d’infanterie).

 

L’armée impériale (Wallenstein) : 12 000 hommes (8 200 fantassins en 8 bataillons, 5 250 chevaux en 17 escadrons, 34 canons)

L’infanterie est déployée en 7 brigades de théoriquement 1000 h, 900 hommes une fois les mousquetaires détachés, dont 5 en première ligne et 2 en seconde lignes.

Devant l’armée : 24 canons moyens et lourds (9 canons de 24 livres, 2 de 16 livres, 6 de 12 livres, un de 10 livres, 6 de 6 livres) plus théoriquement 1 à 2 pièce légère par régiment d’infanterie).

Aile gauche (Holk, 2 350 cavaliers dont 900 croates, compagnie de mousquetaires et 7 canons) :

4 escadrons de cavalerie en échelons, plus 3 escadrons de croates, du centre vers l’extérieur, flanquant les 3 lignes du centre : cuirassiers de Gotz, arquebusiers à cheval de Piccolomini, arquebusiers à cheval de Leutersheim, cuirassiers de Lohe et arquebusiers de Loyers en un escadron, 4 croates d’Isolano, et un petit détachement de mousquetaires (150 hommes).

Centre (Wallenstein, 7 500 fantassins en 7 brigades/bataillons, 1 050 cavaliers et 20 canons, plus réserve) :

10 canons.

1ère ligne d’infanterie (de gauche à droite) : 5 bataillons des régiments Comargo, Breuner, Breuner & Grana, Colloredo & Chiesa, Waldstein & Alt-Saxen.

2nd ligne (de gauche à droite, 2 bataillons d’infanterie et 3 escadrons de cavalerie) :   un escadron de cuirassiers de Tontinelli/Lindelo, un bataillon d’infanterie du régiment Baden, un escadron de arquebusiers à cheval de Westfalen, un bataillon d’infanterie du régiment Jung-Breuner, un escadron des cuirassiers de Breda.

3ème ligne : un escadron d’arquebusiers à cheval de Goschütz et un escadron d’arquebusiers à cheval de Westrumb encadrant un petit bataillon d’infanterie (compagnies de mousquetaires).

Aile droite (Colloredo, 1 850 cavaliers, compagnie de mousquetaires/dragons et 7 canons) :

14 canons devant le moulin.

4 escadrons de cavalerie, 1 escadron de croates et un détachement de mousquetaires/dragons (550 hommes), en échelons, avec du centre vers la droite : un escadron des cuirassiers de Holk, un escadron des cuirassiers de Trcka & Desfours, un escadron des arquebusiers à cheval de Hagen et un escadron des arquebusiers à cheval de Drost, détachement de mousquetaires et dragons (dragons de Trcka) dans Lützen.

Corps de Pappenheim :

La cavalerie de Pappenheim arrive sur le champ de bataille (par le côté de table du joueur impérial) vers midi (quelques régiments de cavalerie sont déjà arrivés et en ligne). L’infanterie de Pappenheim n’arrivant sur le champ de bataille qu’à la nuit tombée, elle n’est pas intégrée dans ce scénario*.

Cavalerie : 6 escadrons de cavalerie se décomposant en 1 escadron de cuirassiers (régiment Sparr, 300 chevaux), 2 escadrons d’arquebusiers à cheval (régiments Bönninghausen et Lamboy, 750 chevaux), 1 escadron de dragons (régiments Merode et Pappenheim, 220 à 300 hommes) et 2 escadrons de croates (régiments Batthyanyi, Forgacs, Orossy et polonais, 1 000 hommes).

*Pour information, l’infanterie de Pappenheim comprend les régiments d’infanterie Gil de Haes, Goltz, Moriamez, Pallant, Reinach et Würzburg pour un total d’un peu plus de 2900 hommes (probablement 3 bataillons de 950 à 1 000 hommes).

 

Pour LM Tercios : les bataillons d’infanterie impériaux sont à 1000 hommes,  sauf celui de troisième ligne qui est à 500 hommes, auxquels s’ajoutent et 17 escadrons de cavalerie à 310 chevaux chacun. Les 7 bataillons d’infanterie des deux premières lignes sont classic squadron modernised musket only. Le bataillon de dernière ligne, constitué de compagnies de mousquetaires, est shot company musketeers. De plus, deux des bataillons de première ligne ont un regimental gun.  Les 2 autres compagnies de mousquetaires (une sur chaque aile sont shot company musketeers). La compagnie de l’aile droite inclue les quelques dragons de Trcka (100h). Les 6 escadrons de cuirassiers sont cuirassiers large formation, les 7 escadrons d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusiers large formation avec pistol, les 4 escadrons de croates sont light horse. L’artillerie se décompose en 2 canons lourds et 2 canon moyens.

Le champ de bataille : vous pouvez vous inspirer de la gravure du Theatri europaei ci-dessous. Le déploiement impérial y est faux mais les éléments de terrain sont bons.

Les impériaux sont protégés par un fossé : ce fossé est  very difficult. De plus, les deux compagnies de mousquetaires (et uniquement elles) placées sur les ailes et derrière ce fossé sont considérées protected. La compagnie de mousquetaires placée à l’aile droite (dans Lützen et la maison du meunier au pied des 3 moulins) est en plus covered. Les bataillons d’infanterie et les escadrons de cavalerie, placés derrière, sont plus éloignés du fossé et ne profitent donc pas de ces couvertures.

Ci-dessous : quelques représentations de ce fossé.

Ci-dessus et ci-dessous : d’après Schürger (2015).

 

La bataille commence à 11 heures et se termine vers 17-18 heures à la nuit tombée. A Lützen, le soleil se couche vers 16h20 le 16 novembre. La partie se joue donc en 7 tours. La cavalerie de Pappenheim arrive à midi sur le champ de bataille, c’est à dire au tour 2. Les 3 bataillons d’infanterie du corps de Pappenheim arrivent au 6e tour sur un 4+ sur un dé 6 ou automatiquement au 7e tour de jeu. La visibilité se réduit à partir du tour 5 : elle est de 8 pouces au tour 5, de 4  pouces au tour 6 et 2 pouces au tour 7. Il n’est pas possible de tirer et charger au-delà de ces distances.

Stéphane Thion

Sources :

W.P. Guthrie (1953), Battles of the Thirty Years War (Greenwood Press)

R. Brzezinski (2001), Lützen 1632 (Osprey Military)

A. Schürger (2015), The archaeology of the Battle of Lützen: an examination of 17th century military material culture. PhD thesis.

La bataille d’Oldendorf (8 juillet 1633)

La bataille d’Oldendorf (8 juillet 1633)

Si, la mort de Gustave Adolphe à Lützen (1632) a affaibli le parti protestant, la Suède continue à soutenir leur cause. En Westphalie, c’est le duc Georges de Brunswick-Luneburg qui commande la principale armée suédoise. Le duc a persuadé Oxenstierna de renforcer son corps par les restes des unités présentes à Lützen, ce qui lui permet d’aligner 20 000 hommes. En 1632, Pappenheim  exploite brillamment la situation par une très belle campagne. Mais il est rappelé au sud. Il laisse Bonninghausen en Westphalie, chargé de réunir les forces impériales et de tenir les Suédois en échec. Le 7 juillet 1633, l’agressif duc George apprend qu’une armée catholique approche le long de la rive nord du Weser. Il décide alors de la stopper à Oldendorf.

L’armée suédoise, bien positionnée sur les hauteurs d’Oldendorf, sa gauche appuyée sur le village, aperçoit l’avant-garde impériale pointer le 8 juillet à 6 heures du matin. Du côté catholique, Gronsfeld et Geleen, trouvant les positions suédoises trop fortes, suggèrent que leur corps fixe l’attention des ennemis pendant que Bonninghausen les contourne par leur droite. Mais Merode n’est pas d’accord et Bonninghausen va prendre son parti. L’armée catholique se déploie donc sur les hauteurs face aux protestants.

Le combat commença à 9h30 par une attaque prudente (Geleen ne croyait pas au succès du plan de Merode) de la gauche impériale. Gellen envoie en effet ses mousquetaires, qu’il espère dissimulés, pour déborder l’aile droite suédoise pendant que sa cavalerie avance vers eux. Mais les détachements de mousquetaires et les dragons (démontés) de Kagge mettent en déroute les mousquetaires impériaux qui déroutent. Le reste des mousquetaires et dragons suédois avancent ensuite sur le reste des mousquetaires impériaux et les engage. Pendant ce temps, l’artillerie des deux camps à ouvert le feu sans que les centres d’infanterie ne s’ébranlent. Stalhansk, voulant profiter de l’avantage gagné sur son aile, lance ses escadrons sur ceux de Geleen mais ceux-ci résistent. La gauche impériale s’écroule, la première ligne déroutant sur la seconde. Le duc George ordonne alors une avance générale. Alors que Knyphausen et le reste de l’infanterie avance, l’aile gauche suédoise (plus de 4000 chevaux)  fond su la faible aile droite impériale (1300 chevaux). L’aile droite impériale s’écroule. Knyphausen ayant débordé l’aile droite, le centre impérial subit maintenant tout le feu de la ligne suédoise. Au début, Merode résiste bien. Mais il est tué en reformant ses défenses sur la seconde ligne. L’aile gauche impériale s’écroule à son tour. Alors que toute l’armée catholique est en fuite, les régiments d’infanterie Westerhold et Flamorsin sont mis en pièce. Bonninghausen laissera 3000 tués sur le champ de bataille et 1000 prisonniers.

 

L’armée catholique et impériale (Bonninghausen) : 14 350 hommes sont 9725 fantassins en 10 bataillons, 3805 cavaliers en 18 escadrons, 1000 dragons et 12 canons

Aile gauche (Geleen) : 2035 cavaliers et 1300 fantassins

Première ligne (de gauche à droite) : 4 escadrons de cavalerie des régiments Wartenburg (demi-cuirassiers), Pallant (arquebusiers à cheval) et Westfalen (cuirassiers, 2 escadrons) et 4 détachements de mousquetaires du régiment d’infanterie Geleen intercalés entre eux.

Entre les deux lignes : 1 escadron du régiment de demi-cuirassiers Horst

Seconde ligne (de gauche à droite) : 1 escadron de dragons (dragons de Merode) puis, 3 escadrons de cavalerie des régiments Quadt (demi-cuirassiers), Rittberg (arquebusiers-montés) et Mansfeld (cuirassiers) et 2 détachements de mousquetaires du régiment Geleen intercalés entre eux.

Centre (Bonninghausen) : 5225 fantassins, 100 cavaliers et 12 canons

12 canons sur le front

Première ligne (de gauche à droite) : 2 bataillons d’infanterie des régiments Barry et Merode avec un petit escadron des gardes de Bonninghausen (cuirassiers, 100 chevaux) placé entre-eux.

Seconde ligne (de gauche à droite) : 3 bataillons d’infanterie des régiments Westerholt, Westfalen et Waldeck.

Troisième ligne (de gauche à droite) : 3 bataillons d’infanterie des régiments Geleen, Reinach et Flamorsin.

Aile droite  (Gronsfeld) : 1320 cavalier et 1600 fantassins

Première ligne (de gauche à droite) : 5 escadrons de cavalerie des régiments Gronsfeld (arquebusiers à cheval, 2 escadrons), et Ohr (demi-cuirassiers, 3 escadrons) avec 4 détachements de mousquetaires du régiment Gronsfeld intercalés entre eux.

Seconde ligne (de gauche à droite) : 3 escadrons de cavalerie des régiments Mansfeld (demi-cuirassiers, 2 escadrons), et Asti (demi-cuirassiers), 2 détachements de mousquetaires du régiment  Gronsfeld intercalés entre eux, 1 escadron de dragons (dragons de Merode).

Pour LM tercios, les bataillons d’infanterie impériaux sont classic squadron modernised musket only. Pour simuler la différence de taille entre bataillons impériaux et suédois, les impériaux sont large formation. Les 12 détachements de mousquetaires sont simulés par 6 shot company musketeers, commanded shot (pour chaque aile de cavalerie, 2 en première ligne et 1 en seconde ligne). Les dragons de Merode sont dragoons (ils combattront montés durant la bataille pour compenser l’infériorité numérique de la cavalerie impériale). Les régiments de cuirassiers sont cuirassiers, les régiments de demi-cuirassiers sont cuirassiers modern cavalry et les régiments d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusiers. Les 12 canons sont simulés par 2 canons moyens.

 

L’armée suédoise (duc Georges) : 14 300 hommes sont 6800 fantassins en 4 brigades (12 bataillons), 7500 cavaliers en 19 escadrons et 37 canons

Aile gauche (Melander et Knyphausen) : 4 122 cavaliers

Première ligne (de gauche à droite) : 8 escadrons de cavalerie des dragons de Königsmark. et régiments de Mercier (gardes du corps hessois), Melander, Bruneck, Carberg, Saint-Andreas, Lewe (courlandais) et Stalhansk (finnois).

Seconde ligne (de gauche à droite) : 3 escadrons de cavalerie des régiments hessois de Seekirch, Dalwigk et Rostein

Centre (duc Georges) : 4 500 fantassins et 17 canons moyens et 15 canons légers

Première ligne (Kagge) : artillerie (37 pièces) et 3 brigades d’infanterie; (de gauche à droite), brigade hessoise (régiments Hesse-Cassel, Eberstein, Uslar et Geiso en 3 bataillons), brigade Knyphausen (régiments Knyphausen, Kriegbaum et Heyden en 3 bataillons)  et brigade Kagge (régiments Jaune, Bleu et Adams en 3 bataillons).

Seconde ligne (duc Georges) :  (de gauche à droite)  1 escadron du régiment de cavalerie Merode, brigade de Luneburg (3 bataillons d’infanterie des régiments duc George, et Saxe-Lauenburg), 1 escadron de cavalerie hessoise (gardes du crorps de George).

Aile droite (Stalhansk) : 1 976 cavaliers, 787 mousquetaires et 5 canons

Première ligne (de gauche à droite) : 6 escadrons de cavalerie des régiments Smaland, Uppland et Est-Gothland en 1 escadron, Sodermanland, Ouest-Gothland, Stalhansk (finnois) et dragons de Kagge, plus 4 détachements de 200 mousquetaires du régiment de Schönbeck (régiment jaune suédois) placés entre les escadrons de cavalerie avec chacun un canon léger.

Pour LM Tercios, les brigades d’infanterie sont constituées chacune de trois modern squadrons, brigade, regimental gun. De plus, la brigade Kagge est veteran. Les mousquetaires détachés  de l’aile droite sont simulés par 1 shot company musketeers, commanded shot, regimental gun. Les dragons sont dragoons. Les escadrons de cavalerie sont cuirassiers modern cavalry. Les finnois sont fearless. De plus, pour simuler la différence de taille entre les escadrons impériaux et suédois (ceux-ci sont deux fois plus gros), tous les escadrons de cavalerie suédois sont large formation. Les gardes du corps du duc george sont elite. L’artillerie est représentée par 2 canons moyens et 3 canons légers intégrés (regimental gun) dans le bataillons de pointe de chacune des 3 brigades de première ligne.

Les deux armées occupent chacune une colline, ces deux collines se faisant face.

 

Stéphane Thion, d’après W.P. Guthrie (1953)

La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

La bataille de Jankaw (6 mars 1645)

Au début de 1645, alors qu’Axel Lilienstern inquiète la Saxe électorale et que Koenigmark occupe la région de Brême, Torstenson pénètre en Bohême avec 16 000 hommes et 80 pièces d’artillerie. L’empereur Ferdinand réagit : Hatzfeld, remplaçant l’inefficace Gallas à la tête de l’armée, réunit des forces austro-bavaroises : le corps de Götz (8 à 10 000 hommes) est rappelé de Hongrie, des unités saxonnes et l’armée bavaroise de Mercy et de Werth (4 000 hommes) viennent renforcer les corps impériaux. Sur les ordres de l’empereur, Hatzfeld se lance à la poursuite des suédois et se présente, le 24 février 1645 à Jankaw (ou Jankowitz), à la tête de 16 000 hommes (10 000 impériaux, 5 000 bavarois et plus de 1 000 saxons). Face à une telle armée, Torstenson ne peut réunir que 15 000 hommes (8 100 cavaliers, 6 100 fantassins et 800 dragons). Torstenson reconnait dans une lettre que le terrain était très défavorable. Mais, pressé par l’ennemi qui le poursuit, il décide d’accepter la bataille.

L’aile droite impériale, est formée de cavalerie sous de Werth. Le centre, commandé par Suys, est composé de l’infanterie. L’aile gauche de cavalerie, commandée par Götz est placée derrière un bois. L’aile droite suédoise est composée de cavalerie, commandée par Wittenberg et Torstenson. L’infanterie au centre est commandée par le général Mortaigne. L’aile gauche de cavalerie est commandée par Douglas.

L’aile gauche impériale commandée par Götz prend l’offensive mais se trouve désorganisée en traversant le bois. Wittenberg traverse alors la rivière Jankowa sur sa droite , se place sur la colline Chapel, à l’extrême droite, et repousse la cavalerie impériale. Celle-ci reflue alors sur les hauteurs en laissant son commandant, Götz, mort sur le terrain. L’aile gauche impériale parvient néanmoins à se reformer en bataille sur la colline derrière le bois.  Hatzfeld avait fait suivre Götz par l’infanterie de Suys pour le soutenir. Si l’infanterie parvint à traverser le bois en bon ordre, l’artillerie ne parvint pas à suivre (9 pièces et toutes les munitions restèrent empêtré dans le bois). Les combats qui s’ensuivent dans les bois verront néanmoins la supériorité suédoise de feu annulée. Les Suédois poussent alors en avant et combattent sans relâche. Il faudra 3h30 (de 8 heures du matin à 11 heures 30), pour qu’ils parviennent à repousser l’attaque impériale. La capacité des suédois à se reformer rapidement aura été décisive. Mais si, à 11h30, Hatzfeld a ordonné la retraite, c’est pour reformer son armée sur sa seconde ligne, derrière le bois. Mais il n’a plus d’artillerie : 9 pièces (sur 26) et pratiquement toutes les munitions ont été perdues dans le bois.

Hatzfeld a fait pivoter sa ligne de front de 90° en arrière. Son aile droite, composée des rescapés démoralisés du corps de Götz et commandée par Bruay, est dorénavant appuyée sur la Jankowa. Son centre est toujours formé par l’infanterie de Suys et son aile gauche est dorénavant formée par la cavalerie de de Werth. A la grande surprise du général impérial, Torstenson fait alors placer une batterie d’artillerie, renforcée des prises ennemies, sur une colline face à la jonction de l’aile droite et du centre des impériaux. Ceux-ci, n’ayant plus aucune puissance de feu pour répondre, vont créer des sillons sanglants dans les rangs des bataillons de Suys. La première charge des escadrons de Douglas fait reculer les escadrons de Bruay derrière l’infanterie. Douglas lance alors 3 escadrons sur le brigade Zuniga qui, après avoir repoussé une première charge, rompt à la seconde. Douglas taille en pièce cette brigade et déborde toute l’aile droite impériale. Au centre, l’infanterie de Suys était parvenue à repousser l’infanterie de Mortaigne. Et sur l’aile droite impériale, de Werth a fait avancer si rapidement son aile de cavalerie qu’il parvient à surprendre la cavalerie de Wittenberg qui n’avait pas terminé de se réorganiser. De Werth parvient ainsi à repousser l’aile droite suédoise en lui infligeant de lourdes pertes. Il parviendra même à atteindre les bagages des suédois et à faire prisonnier la femme de Torstenson. Malheureusement, alors que de Werth aurait pu tourner toute l’aile droite suédoise, les bavarois ne surent résister à la tentation du pillage. Cinq escadrons seulement continueront leur marche. Mais le mal était fait. Plusieurs escadrons suédois ayant eu le temps de se reformer, et la seconde ligne étant restée intacte, Wittenberg lance une contrattaque et prennent, à leur tour, les bavarois par surprise. Ceux-ci se dispersent avec le butin qu’ils ont réussi à garder, et la femme de Torstenson est libérée. L’infanterie saxonne qui soutenait l’infanterie impériale, au centre, voyant les deux ailes impériales défaites, décide de battre en retraite, abandonnant l’infanterie impériale à son sort. A 16 heures, tout est terminé.

Ce jour-là, les suédois feront 4 000 prisonniers et six généraux impériaux dont Hatzfeld et Mercy, et prendront 77 drapeaux et étendards et 26 canons. Le maréchal Götz, le comte Bruay et le jeune Piccolomini y trouveront la mort.

Jankaw fut la dernière et la plus belle des victoires de Torstenson. Torstenson, l’un des meilleurs généraux suédois de l’époque était réputé pour son habileté à manœuvrer l’artillerie. La victoire de Jankaw fut attribuée à cette supériorité.

Armée impériale (Hatzfeld) : 10 500 cavaliers en 50 escadrons (210 chevaux par escadron), 5 000 fantassins en 6 brigades (833 hommes par bataillon), 500 croates et dragons, 26 canons, pour un total de 16 000 hommes.

Aile droite : cavalerie de de Werth (23 escadrons) :

Première ligne (Werth) : 12 escadrons bavarois formés des cuirassiers de Lapierre (2 escadrons), Alt-Kolb (2), Fleckenstein (2) et Gayling (3) et des arquebusiers à cheval d’Alt-Werth (2) et Sporck (1).

Seconde ligne (Trauditsch) : 3 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Trauditsch (2) et de Pompeji (1).

Troisième ligne (H. Mercy) : 8 escadrons impériaux formés des cuirassiers de Jung-Nassau (2), Waldeck (2), Beck (2) et Hatzfeld (2)

Flanqueurs : croates

Centre : infanterie de Suys (6 brigades, 6 escadrons et 26 canons)

Première ligne : 6 brigades (bataillons) et 26 canons des brigades Zuniga (1000h), Zaradetzky (1000h), Suys (1000h), Holz (bavarois, 650h), Ruischenberg (bavarois, 700h) et Gil de Haas (bavarois, 650h). L’artillerie est composée de 4 pièces de 12 livres, 2 pièces de 6 livres et 20 pièces de 3 livres.

Deuxième ligne (Callenberk) : 6 escadrons saxons formés des régiments de cavalerie (demi-cuirasseirs) Callenberk (2 escadrons), Hanau (1), Schleinitz (1), Gersdorff (1) et Rukert (1).

Aile gauche : cavalerie de Götz (21 escadrons)

Première ligne (Bruay et Bassompierre) : 12 escadrons de cuirassiers impériaux de Pallavicini (3 escadrons), Henet (2), Neu-Piccolomini (3), Piccolomini (3), et pompeji (1).

Seconde ligne (Pompeji) : 9 escadrons de cuirassiers impériaux de Tapp (1 escadron), Bruay (2), Gonzaga (3), Salm (2) et Pompeji (1).

Flanqueurs : dragons.

Pour LM Tercios, les 18 bataillons d’infanterie sont classic squadron modernised, musket only.

Les escadrons de cuirassiers sont cuirassiers, pistol, les escadrons de demi-cuirassés saxons sont modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom) et les régiments d’arquebusiers à cheval sont mounted arquebusier, arquebus & pistol. Il est très probable que la distinction entre régiments de cuirassiers et d’arquebusiers montés ne soit plus qu’administrative et que l’ensemble des régiments soient équipé comme des demi-cuirassiers (déjà, dans les années 1630s, des régiments d’arquebusiers étaient mieux équipés que certains régiments de cuirassiers) : si vous convenez de cette hypothèse, passez tous les régiments en modern cavalry demi-cuirassiers. Les escadrons de croates sont light horse, les régiments de dragons sont dragoons.

L’artillerie est composée d’un canon moyen et 3 canons légers.

Armée suédoise (Torstenson) : 16 000 hommes formés de 8 130 chevaux 47 escadrons de cavalerie (173 chevaux par escadron), 6 135 hommes en 8 brigades d’infanterie  (767 hommes par bataillon), 920 mousquetaires en 23 détachements et 60 canons.

Aile droite : cavalerie de Wittenberg (24 escadrons, 12 détachements de mousquetaires et 12 canons)

Première ligne (Wittenberg) : 13 escadrons et 12 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments de Fritzlaw (2 escadrons), Raabe (1), Margrave (2), Karl Gustav / Courlande (2), Jordan (2), Wittenberg (2) et gardes de Torstenson (600).

Seconde ligne (Goldstein) : 11 escadrons des régiments de Wiitkopt (2), Rochow (2), Axel Lillie (1), Galbrecht (2), Goldstein (2) et Derfflinger (2).

Centre : infanterie de Mortaigne (8 bataillons/brigades et 37 canons)

Première ligne (Mortaigne) : 6 bataillons et 33 canons des régiments de Wolckmar (676h), Paikull et Seestedt (955h), Mortaigne (670h), Wrangel et Linde (810h), gardes de Torstenson (776h, ancien Alt-Blau), ribbing et Stalarm (500h). Chaque brigade a 2 ou 3 pièces de 3 livres et le front de l’infanterie est couvert de 8 pièces de 24 livres et 10 pièces de 12 livres.

Seconde ligne : 2 bataillons et 5 canons de 3 livres (2-3 par bataillon) formés des régiments Lewenhaupt et Jordan (985h) et Axl Lillie et Koppy (763h).

Aile gauche : cavalerie de Douglas (23 escadrons, 11 détachements de mousquetaires et 11 canons)

Première ligne (Douglas) : 12 escadrons et 11 détachements de 40 mousquetaires avec un canon léger de 3 livres placés entre les escadrons ; escadrons des régiments Landgrave (3 escadrons), Horn (2), Hammerstein (2), Douglas (2), d’Avangour (1) et Tideman (2).

Seconde ligne : 11 escadrons des régiments Muller (2), Pentz (1), Reuschel (2), Butler (1), Riesengrun (2), Dannenberg (1) et Reichart (2).

Pour LM Tercios, tous les bataillons d’infanterie suédois sont des bataillons modern squadrons avec regimental gun. Le reste de l’artillerie est composée d’un canon lourd et deux canons moyens.

Les escadrons de cavalerie sont tous des escadrons de demi-cuirassés modern cavalry demi-cuirassiers (voir extension Kingdom). Les petits détachements de mousquetaires (commanded shot) sont à simuler en les regroupant : 5-6 détachements réels de 40 hommes peuvent être simulés par une compagnie de mousquetaires command shot avec regimental gun, pour un total de 4 de ces unités (2 sur chaque aile de cavalerie).

Attention, toutes les unités d’infanterie suédoises avec regimental gun risquent de décoiffer !

Ci-dessus : plan de déploiement original.

Quelques cartes pour vous aider à préparer le terrain :

Phase d’approche :

Attaque dans le bois (les collines sont celles d’en bas sur la carte précédente) :

Ci-dessus : une autre représentation du combat sur l’aile droite.

Ci-dessous : plan simplifié d’après Guthrie (The later Thirty years War) :

Bien sûr, cela fait beaucoup de figurines à peindre : N’hésitez donc pas à diviser par 2 ou 3 ces nombres de bataillons et escadrons.

Stéphane Thion

Ordre de bataille d’après William P . Guthrie (1953).

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge “Opération zéro

Enthousiasmé par la peinture de fantastiques hussards ailés, j’avais proposé à mes partenaires de jeu (M.Poum et Esmbel) une partie de Tercios comme thème central une bataille durant le Déluge, soit l’invasion de la Pologne par les Suédois. Ainsi, voici les listes d’armée, grosso modo :

Union Polono-Lithuanienne – aux ordres du Général Patatky (Thomas / MrPoum)

3 x Hussards ailés
2 x Cosaques
2 x Partisans

Mercenaires allemands – aux ordres du Général Von Schwarzewurtz (Claude / Esmbel)

2 X bataillons réformés
2 x piquiers
1 x Arquebusiers montés
1 x batterie d’artillerie moyenne

Suédois – aux ordres du Général Ikkya (Michel / Wanzer)

3 x bataillons suédois vétérans
1 x bataillon suédois
2 x détachement de mousquetaires
2x Cuirassiers
2 x Hakkapellitas
2x batteries d’artillerie légères
1 x batterie d’artillerie moyenne

La bataille :

Les Polonais étaient donc aidés par un fort contingent de mercenaires allemands, affrontant le déluge suédois, pour la défense des abords d’un village capital pour les quartiers d’hivers : Vyrtbsk.( scratch What a Face )  Chaque contingent disposait d’un marqueur de bagages, à placer lors du déploiement, et à protéger à tout prix.  
Le but de la partie était tout simplement de capturer le bagage ennemi (contacter le bagage avec une unité non en déroute).

A gauche du dispositif allié, les Polonais étaient positionnés en 2 lignes. La milice irrégulière de la ville avait été poussée par les nobles hussards ailés en avant des lignes afin d’attirer les tirs ennemis…
Sur la droite, les mercenaires allemands avaient placé leur infanterie au centre allié, tandis que l’aile droite était constituée d’arquebusiers à cheval et de piquiers.

En face…
L’infanterie suédoise étaient alignée sur le centre, appuyée sur un bosquet sur sa gauche. A gauche de ce bosquet, 2 régiments de féroces hakkapellitas étaient prêts à fondre sur les flancs ennemis. A droite du dispositif, les cuirassiers étaient renforcés de détachements de mousquetaires. Les batteries d’artilleries étaient positionnées entre les différents détachements.

Dès le début de la bataille, les tirs de l’artillerie suédoise causèrent des pertes et désorganisèrent les unités ennemies. Tandis que les deux camps se rapprochaient, les tirs de mousqueterie augmentèrent encore le chaos dans les lignes polonaises, mais le général Patatsky avait astucieusement envoyé ses unités sacrifiables en première ligne.
De l’autre côté du champs de bataille, les Allemands subirent quelques pertes suite à l’assaut des furieux Hakkapellitas, mais ceux-ci finirent par s’empaler sur les piquiers protégeant la fuite de la cavalerie allemande.
Alors que les redoutables mousquetaires suédois s’avançaient au centre, les Polonais virent la faille et en profitèrent : cosaques et hussards ne clouèrent les servants de l’unique batterie d’artillerie qui protégeait les bagages de l’armée et massacrèrent les femmes et enfants de l’envahisseur, tout en pillant joyeusement leurs chariots…

Les généraux alliés se concentrent sur la partie….

 

L’armée suédoise à Lützen (16 novembre 1632) selon Guthrie et Brzezinski

L’armée suédoise à Lützen (16 novembre 1632) selon Guthrie et Brzezinski

1- OdB suédois selon Guthrie (Battles of the Thirty Years War – Greenwood Press)

Effectif : 19,150 hommes (12,950 fantassins et 6,210 cavaliers, 60 canons).

Aile gauche (2980 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons)

Première ligne : Bernard de Weimar CR (500 en 2 esc), Carberg CR (220), Domhoff/Courlande CR (230), Tiesenhausen-Livoniens CR (300), Courville CR (300), 5 détachements de mousquetaires (200) avec 2 canons par détachement.

Deuxième ligne : Hoffkirch CR (350), Anhalt CR (300), Lowenstein CR (200), Brandenstein CR (300), Steinbach CR (200), Stechenitz CR (80).

Centre (10950 fantassins, 20 canons lourds, 24 canons légers).

Première ligne (de droite à gauche) : Brigade suédoise (1287), brigade jaune (1221), brigade bleue (1110), brigade verte  (1748), 4 batteries de 5 canons, Henderson IR (228)

Deuxième ligne : Brigade Bose (1438), brigade Knyphausen (1120), brigade Thurn (1252), brigade Mitzlaff (1546), Ohm CR (300).

Aile droite (2930 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons).

Première ligne : Stalhansk CR (500), Stoop CR (400), Sack CR (200), Silversparre CR (250), Sperreuter CR (100), Stenbock CR (400), 5 détachements de mousquetaires (200 chacun) avec 2 canons par détachement.

Seconde ligne : Wilhelm Leib CR (120), Goldstein CR (150), Bulach CR (120), Beckermann CR (150), Hessois 4 CR (380), G. Uslar-hessois CR (160)

 

2- OdB suédois selon Brzezinski (Lützen 1632 – Osprey Military – Campaign)

Effectif : 20,900 hommes (14,700 fantassins et 6,210 cavaliers, 50 canons).

Aile gauche (2980 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons)

Première ligne (de droite à gauche) : Bernard de Weimar CR (500 en 2 esc), Carberg CR (220), Courlande CR (230), Tiesenhausen-Livoniens CR (300), Courville CR (300), 5 détachements de mousquetaires (200) avec 2 canons par détachement.

Deuxième ligne (de droite à gauche) : Hoffkirch CR (350), Anhalt CR (300), Lowenstein CR (200), Brandenstein CR (300), Steinbach CR (200), Stechenitz CR (80).

Centre (12,700 fantassins).

Première ligne (de droite à gauche) : Brigade suédoise (1581), brigade jaune (1221), brigade bleue (1110), brigade verte Weimar (2036), 4 batteries de 5 canons, Henderson IR (228)

Deuxième ligne (de droite à gauche) : Brigade duc Wilhelm/Bose (1726), brigade Knyphausen blanche (1120), brigade Thurn (1832), brigade Mitzlaff (1834). En réserve, derrière : Ohm CR (300).

Aile droite (2930 chevaux, 1000 fantassins, 10 canons).

Première ligne (de droite à gauche) : Stalhansk (finnois) CR (500), Västgota CR (400), Södermanland CR (200), Uppland CR (250), Östagota CR (100), Smäland CR (400), 5 détachements de mousquetaires (200 chacun) avec 2 canons par détachement.

Seconde ligne (de droite à gauche) : duc Wilhelm Leib CR (120), Goldstein CR (150), Bulach CR (120), Beckermann CR (150), Hessois 4 CR (380), G. Uslar-hessois CR (160).

Artillerie : 20 canons = 10 pièces de 3 livres sur chaque aile avec les mousquetaires commandés).

L’armée suédoise à Lützen (16 novembre 1632) selon quelques sources d’époque

L’armée suédoise à Lützen (16 novembre 1632) selon quelques sources d’époque

Voici l’ordre de bataille suédois à Lützen selon plusieurs sources d’époque :

1- L’armée suédoise à Lützen selon Abelinus (C’est à dire selon le journal de l’époque Theatrum Europaeum) :

Aile gauche (Bernard de Saxe-Weimar)

Première ligne : 6 escadrons de cavalerie mêlés à 5 détachements de mousquetaires du régiment Stüctlein avec 20 canons.

Deuxième ligne : 6 escadrons de cavalerie mêlés à 5 détachements de mousquetaires.

Centre

Première ligne (de droite à gauche) : Wisenburg à la tête d’une ligne de 4 brigades : Brigade suédoise, brigade jaune, brigade bleue, brigade Weimar (verte), 4 batteries de 5 canons.

Deuxième ligne : Knyphausen à la tête d’une ligne de 4 brigades d’infanterie.

Aile droite (Gustave-Adolphe)

Première ligne : 6 escadrons de cavalerie mêlés à 5 détachements de mousquetaires avec 19 canons.

Seconde ligne : 6 escadrons de cavalerie mêlés à 5 détachements de mousquetaires.

Total : 20 000 hommes

2-  L’armée suédoise à Lützen selon Gualdo Priorato (contemporain des faits mais non présent à Lützen)

Aile gauche

3,000 cavaliers « goths » et finlandais en 6 escadrons et commandés par les colonels Wansleben, Ruthwin et Vitzthum. Cinq pelotons (maniche) de mousquetaires étaient distribués entre ces escadrons.

Seconde ligne : 5 escadrons, précédés de leurs colonels qui marchaient accompagnés de gentilshommes volontaires tous bien montés et bien armés.

Centre

Venaient ensuite 4 gros bataillons d’infanterie allemande et suédoise, assez espacés entre eux : c’étaient les deux brigades noire et jaune, en 28 enseignes, auxquels étaient joints les brigades bleue et verte formées de 18 compagnies des régiments de Winckel et Relingen et de celui de Bernard de Weimar en 26 enseignes.

Au corps de bataille étaient 4 autres bataillons étendus sur un large front et disposés derrière les premiers en 34 compagnies d’infanterie des régiments de Stechnitz, Brandtstein, Loewenstein, Steinbach et Anhalt.

En seconde ligne : l’arrière-garde commandée par le maréchal Kniphausen était de 52 compagnies d’infanterie partagés en 8 gros bataillons, 4 de forme carrée et 4 étendus sur un large front, composés des régiments étrangers de Mitzlaff, Geisdorf, Thurn ou la Tour, Hesse, Kniphausen, Hoffkirch et Guillaume de Weimar.

Aile droite

3,000 hommes de cavalerie allemande en 6 escadrons comme ceux de la droite, commandés par le duc Bernard de Weimar, suivis de gentilhsommes volontaires. Cinq pelotons de mousquetaires flanquaient ces escadrons et y étaient mêlés à même intention qu’à l’aile droite. C’est là qu’étaient les 22 escadrons de la garde royale, et les régiments de Karberg, Churlander (Courlandais), Wrangel (en fait, même régiment que Courlande), Wishaufen (Diesenhausen) et Courville.

5 escadrons conduits par les colonels Oemens, Boosse ou Boosen, Iseler et Agafelt ou Degenfelt, commandés par le lieutenant-général baron de Hoffkirch, étaient entremêlés de mousquetaires.

L’artillerie était distribuée sur le front de la première ligne : 26 pièces de gros canon devant l’infanterie, et 20 pièces de campagne devant chaque aile chargées à cartouche.

3L’armée suédoise à Lützen selon De La Gardie (Archives suédoises)

Effectif : 14 499 piétons (blessés compris, 13 822 sans les blessés) et 9260 cavaliers (6210 cavaliers effectifs)

Infanterie (#compagnies) # Mousquets #Piques #Officiers #Total
Guardie (1) 45m 38p 12o off (Gardes, avec rgt Nilses)
Gr. Nilses (16) 610m 324p 192 off 1221 (brigade jaune – Nils Brahe)
Winckels (16) 486m 432p 192 off 1110 (brigade bleue – old blue)
Er. Hands (8) 465m 267p 96 off 848 (brigade suédoise bleue)
Carl Hårds (8) 447m – 96 off 543 (brigade suédoise bleue)
Finnar (4) 156m – 48 off 204 (Finnar = Finnois = Finnish – brigade suédoise bleue)
Knyphausen (12) 708m 270p 142 off 1120 (brigade blanche)
Mitzlafwes (12) 342m 198p 142 off 682 (brigade Mitzlaff)
Rossows (8) 366m 168p 96 off 630 (brigade Mitzlaff)
Giersdorffs (8) 330m 96p 96 off 522 (brigade Mitzlaff)
Gr. v. Thurn (8) 240m 144p 96 off 480 (brigade Thurn)
Gr. v. Isenburg (8) 120m 54p 96 off 270 (brigade Thurn)
Gr. v. Erpack (8) 144m 18p 96 off 258 (Erbach – brigade hessoise)
Gr. v. Eberstens (12) 216m 144p 142 off 502 (brigade hessoise)
Yslors (12) 144m 36p 142 off 322 (Uslar – brigade hessoise)
Hert. Wilhelms (12) 276m 78p 142 off 496 (brigade Wilhelm de Saxe-Weimar)
Posens (8) 540m 156p 96 off 792 (Bose ? – brigade Wilhelm de Saxe-Weimar)
Pforts (8) 306m 84p 48 off 438 (Pforte – Wilhelm de Saxe-Weimar)
Vidtstrumbs (8) 150m 24p 96 off 270 (Vitzthum – Wilhelm de Saxe-Weimar)
Hert. Bernh. (12) 396m 210p 142 off 748 (brigade Bernard de Saxe-Weimar)
Leslies (16) 360m 24p 192 off 576 (brigade Bernard de Saxe-Weimar)
Willteust. (12) 468m 102p 142 off 712 (Wildenstein – brigade Bernard de Saxe-Weimar)
Brandenstein (4) 198m – 48 off 246 (mousquetaires commandés)
Gr. v. Launst. (7) 600m – 84 off 684 (Löwenstein – mousquetaires commandés)
Joh. Hindriks (4) 180m – 48 off 228 (Henderson – réserve)
total : 8293 mousquets, 2867 piques, 3592 officiers, 13 882 hommes, 14 499 hommes avec les blessés

Cavalerie (# compagnies) – Je ne sais pas à quoi corresponde les deux chiffres, le premier correspond peut-être à l’effectif total, blessés compris, ou aux chevaux.
Uppland (4) 300 250
Ohms (8) 450 300
Södermanland (4) 250 200
Östgöta (4) 200 100
Westgöta ou Västgöta (8) 600 400
Småland (8) 600 400
Finnar (Finnois) (8) 800 500
Frans v. Talby 75 50
Cort. v. Talby 150 100
T. Albrecht Yssler 75 50
Verkermans (4) 225 150
Hert. Bernhard (12) 750 500
Rostens 270 180
Lifland (Livoniens) (8) 450 300
Bullasch (8) 180 120
Carlbergs (8) 330 220
Georg Yssler (Uslar) 240 160
Courville (4) 450 300
Golstens (Goldstein) (8) 225 150
Stecknitz 120 80
Hert. Wilhelms (12) 180 120
Anhaltiske (8) 450 300
Curländer (4) 345 230
Hofkirks (12) 525 350
Steinbachs (4) 300 200
Lauensteins (Löwenstein) (6) 300 200
Brandenstein (4) 450 300
Total 9290 6210
Dragons 600
Total 6810

 

Stéphane Thion